L’Assemblée générale de l’ONU a pris note. Sa porte-parole l’a indiqué ce lundi 24 janvier, la Guinée, l'Iran et le Vanuatu "ont effectué les paiements nécessaires pour ramener leurs arriérés en deçà des montants spécifiés à l'article 19 de la Charte" des Nations unies. "Cela signifie qu'ils peuvent reprendre le vote à l'Assemblée générale".
De 194 dollars à dix-huit millions
L'article 19 prévoit en effet une suspension du droit de vote pour tout pays dont le montant des arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées. Somme évoquée pour le Vanuatu ? "Au moins 194 dollars", soit environ vingt mille francs CFP… On est loin du versement, vendredi, de plus de dix-huit millions de dollars par l'Iran, via un compte à Séoul et avec probablement l'aval des Etats-Unis qui ont imposé de lourdes sanctions financières à Téhéran.
De son côté, la Guinée devait au moins débourser quelque 40 000 dollars. Paulina Kubiak a précisé par la suite que trois autres pays ayant perdu ce fameux droit de vote début janvier l'ont également récupéré, après des paiements la semaine dernière du minimum d'arriérés requis. Il s'agit du Soudan qui avait à débourser environ 300 000 dollars, des îles Antigua-et-Barbuda (environ 37 000 dollars) et du Congo-Brazzaville (environ 73 000 dollars).
Le Venezuela et la PNG restent privés de vote
En revanche, le Venezuela, à qui il est demandé un minimum de près de 40 millions de dollars, et la Papouasie-Nouvelle-Guinée à qui il est réclamé au moins 13 000 dollars, restent privés du droit de vote, selon l'ONU. Il s'agit des deux seuls pays sur les 193 membres des Nations unies à ne pas pouvoir participer à des votes cette année.