Le vélo, une alternative à la voiture

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Alors que 50 000 personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté en Nouvelle-Calédonie, le vélo se positionne comme une bonne alternative à la voiture. Notamment dans les zones urbaines.

Dans la commune de Dumbéa, les habitués de cette route de campagne croisent régulièrement Martine Godet. Pas de voiture pour cette jeune femme de 19 ans, elle utilise uniquement son vélo pour se déplacer. Tous les jours elle effectue le trajet entre son domicile et son lieu de travail, un commerce de proximité. "J'utilise le vélo, car je n'ai que ça pour me déplacer. Je n'ai pas d'autres choix", souligne Martine.

La vie chère

Au dernier recensement de 2019, la Nouvelle-Calédonie comptait 271407 habitants. Trois personnes sur quatre habitent dans le sud du pays, véritable bassin d’emplois marqué par la cherté de la vie. Pour venir en aide aux personnes démunies, Philippe Thépinier a créé il y a 18 ans l’association « les vélos du cœur ». Dans sa villa, il récupère du matériel usagé et bricole pendant plusieurs heures. Il redonne ainsi vie aux vélos, avant d'en faire don.

Alternative vélo

Habitué à marcher 5 km à pied de son domicile jusqu'à son lieu de travail, Antoine Makaeone, est venu chercher un vélo au local de l'association. Une fierté pour Philippe Thépinier, "Il n'aura plus à marcher de Normandie au centre Tjibaou, c'est une amélioration de son niveau de vie". En Nouvelle-Calédonie, le vélo est une alternative à l’automobile. Il s’agit aussi d’un moyen de transport utile aux personnes démunies.

En 2019, 50 000 personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté avec 86 100 francs pacifique soit 718 euros par mois.