Des portes closes la nuit, les week-end et les jours fériés... S’en est trop pour les habitants de Poindimié, trop souvent privé de soins. Dans le village ce vendredi matin, les messages vont tous dans le même sens. Coutumiers et habitants du secteur ne comprennent pas pourquoi ce problème existe "chez eux mais mais pas dans en province des Loyauté ou en province Sud."
Certains regrettent également que "la zone VKP est mieux équipée que la côte Est". Et pour les plus amères, ils constatent "que l’offre de soins a fait un bond de 50 ans en arrière, loin de la volonté de rééquilibrage des accords".
Pétition lancée
Une infirmière de la commune, retraitée depuis 2003, affirme qu’a son époque, "Tout était mieux structuré à mon époque, explique Suzanne Noirault, infirmière à la retraite depuis 2003. Le personnel de santé avait plus d’activités différentes dans les dispensaires comme les accouchements", ajoute celle qui aura travaillé d'abord au dispensaire avant le lycée Antoine-Kela.
Sa réaction complète au micro de Marguerite Poigoune
Suzanne Noirault, ancienne infirmière à Poindimié
Une autre infirmière souligne que le manque de médecin a un impact "sur d’autre aspect de la vie de la commune, notamment les emplois".
La manifestation a été écourtée par la pluie, mais les coutumiers ne baissent pas les bras et promettent une nouvelle mobilisation dans les prochains jours. Ils annoncent le lancement d’une pétition pour demander la réouverture, la nuit, le weekend, et les jours fériés, des urgences de Poindimié.