Des lycéens du lycée du Grand Nouméa ont débattu et échangé autour du deuxième référendum d’auto-détermination. Un échange ponctué par les questionnements et les arguments de chacun sur plusieurs thématiques de société.
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Justice, droits de l’homme, économie ou encore santé… pendant près d’une heure, ces élèves de terminale du lycée du Grand Nouméa décortiquent les enjeux pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.
« Je me posais beaucoup de questions face à l’avenir du pays où j’ai grandi et où ma famille est depuis plus de 150 ans » explique Celaya Roy, 18 ans. « Ça fait beaucoup de se dire qu’on a 18 ans, on peut voter, on peut décider de l’avenir de notre pays. D’un côté je comprends les indépendantistes face à leur désir et leur besoin d’être reconnus mais d’un autre côté, je pense aussi à l’avenir et aux possibilités qui nous seront peut-être retirées face à l’indépendance ».
« On a trop de pression on est perdus, on ne sait pas quoi penser, on ne sait pas à quoi on s’attend » admet Haukitoga Fitialeata, 19 ans. « Mes inquiétudes, c’est par rapport aux études, est ce qu’on va continuer, si notre bac il sera reconnu ou pas dans les autres pays…. »
« Au niveau économique du pays, comment va se dérouler, car ça va permettre à mon futur à moi et aux autres de bien se développer ou pas. Et franchement je suis perdu par rapport à tout ça parce qu’en même temps il y a aussi le bac qui arrive, du coup il y a la pression à la fois du bac et du référendum, je ne sais pas comment me placer par rapport à cela » avoue de son côté Olivier Tran, 17 ans.
L’objectif recherché ici n’est pas de connaître le vote de chacun, mais bien d’avoir des éléments de compréhension pour que tous puissent se forger leur propre opinion.
« Dans cette classe de terminale S, il y a un tiers des élèves qui voteront pour la première fois, le dimanche 4 octobre. Donc c’est important pour ces élèves de verbaliser la parole, de s’interroger, d’apporter des réponses ou parfois pas de réponses, mais en tout cas de leur permettre de partager leurs opinions, leurs inquiétudes avant le dimanche 4 octobre » explique leur professeur d’histoire-géographie, François Fesselier-Soerip.
En clôture du débat le professeur a tenu a rappelé que « tout reste à faire », peu importe le résultat du référendum, et que l’avenir du pays se crée « tous ensemble ».
Le reportage de Lizzie Carboni et Laura Schintu.
Beaucoup de questions
Comment la justice sera-t-elle organisée en cas d’indépendance ? Quelle monnaie aura-t-on ? Autant de questions que se posent ces lycéens à l’approche du référendum du 4 octobre.« Je me posais beaucoup de questions face à l’avenir du pays où j’ai grandi et où ma famille est depuis plus de 150 ans » explique Celaya Roy, 18 ans. « Ça fait beaucoup de se dire qu’on a 18 ans, on peut voter, on peut décider de l’avenir de notre pays. D’un côté je comprends les indépendantistes face à leur désir et leur besoin d’être reconnus mais d’un autre côté, je pense aussi à l’avenir et aux possibilités qui nous seront peut-être retirées face à l’indépendance ».
Le bac en tête
Parmi les grands thèmes du débat, celui de l’éducation. Un thème qui semble particulièrement toucher ces lycéens pour qui l’échéance du baccalauréat est aussi dans toutes les têtes cette année.« On a trop de pression on est perdus, on ne sait pas quoi penser, on ne sait pas à quoi on s’attend » admet Haukitoga Fitialeata, 19 ans. « Mes inquiétudes, c’est par rapport aux études, est ce qu’on va continuer, si notre bac il sera reconnu ou pas dans les autres pays…. »
« Au niveau économique du pays, comment va se dérouler, car ça va permettre à mon futur à moi et aux autres de bien se développer ou pas. Et franchement je suis perdu par rapport à tout ça parce qu’en même temps il y a aussi le bac qui arrive, du coup il y a la pression à la fois du bac et du référendum, je ne sais pas comment me placer par rapport à cela » avoue de son côté Olivier Tran, 17 ans.
Mieux comprendre les enjeux
Pour préparer ce débat, les élèves ont étudié les programmes de propagande des six formations politiques locales.L’objectif recherché ici n’est pas de connaître le vote de chacun, mais bien d’avoir des éléments de compréhension pour que tous puissent se forger leur propre opinion.
« Dans cette classe de terminale S, il y a un tiers des élèves qui voteront pour la première fois, le dimanche 4 octobre. Donc c’est important pour ces élèves de verbaliser la parole, de s’interroger, d’apporter des réponses ou parfois pas de réponses, mais en tout cas de leur permettre de partager leurs opinions, leurs inquiétudes avant le dimanche 4 octobre » explique leur professeur d’histoire-géographie, François Fesselier-Soerip.
En clôture du débat le professeur a tenu a rappelé que « tout reste à faire », peu importe le résultat du référendum, et que l’avenir du pays se crée « tous ensemble ».
Le reportage de Lizzie Carboni et Laura Schintu.