Opération séduction pour les métiers de la défense et de la sécurité publique, ce mercredi, à l'Université. Une première pour ce forum dans un contexte particulier. Notamment en Métropole avec la crise sanitaire et les récents attentats. Les jeunes restent intéressés malgré tout.
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C'est armés de leurs plus beaux outils de travail que les professionnels de la sécurité et de la défense ont pris leurs quartiers, au sein de l'Université ce mercredi. Armée de terre, police nationale, gendarmerie, pompiers, surveillants pénitentiaires, une vingtaine de professionnels ont participé à cette opération séduction à destination des 3 000 étudiants, toutes formations confondues de l’Université. Pour s'engager une seule nécessité : suivre une formation en Métropole. Et la crise sanitaire ne semble pas être un frein.
L'armée de terre n'est pas non plus en reste. Malgré la situation, elle enregistre toujours une vingtaine de nouvelles inscriptions par mois, dans les rangs de ses formations. Ce forum, un joli coup de projecteur pour ces professions d’utilité publique, devrait être reconduit dès l’année prochaine.
Le reportage d'Alix Madec et Ondine Moyatea :
«Cela ne me dissuade pas »
« On a pu voir qu'il y a des difficultés pour respecter le confinnement, mais malgré tout ça ne me dissuade pas. Parce qu'il y a besoin d'encadrement là-bas. Et puis avec les attentas, il y a besoin des forces de l'ordre pour encadrer la population et la protéger avant tout», remarque Preston Coulon, un visiteur. « Je pense qu'on aura toujours besoin des forces de l'ordre autour de nous, même si c'est difficile avec le Covid ou le plan Vigipirate », complète Adam Brasset qui est passé lui aussi au forum.Des formations de six mois à deux ans
Des confinements à répétition et des attentats qui se multiplient en Métropole, mais qui ne semblent pas entacher la motivation des étudiants locaux. Ils sont toujours une centaine par an, à rejoindre les formations, d'une durée de six mois à deux ans, proposées par la gendarmerie.34 départs avant la fin du mois
Petit favori des Cagous : le corps de soutien technique et administratif qui a décoré quinze Calédoniens depuis le mois de juillet dernier. « On a 34 candidats qui quitteront le territoire avant la fin du mois», précise l'adjudant Muller, chef du centre de recrutement de la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie.Ne pas quitter l'école pendant deux mois
Et ils devront suivre un protocole strict. « Pour ce qui concerne le départ en Métropole, le Covid est quelque chose qui est pris très au sérieux par la gendarmerie. A leur incorporation, les jeunes sont divisés en plusieurs groupes au sein de leur promotion à leur entrée à l'école. Ils n'auront plus le droit de quitter l'école pendant environ deux mois. Les groupes ne se croiseront jamais, et au bout des 14 jours tout le monde revit en collectivité », explique l'adjudant Muller.Les groupes ne se croiseront jamais et au bout des 14 jours tout le monde revit en collectivité
- Adjudant Muller, chef du centre de recrutement de la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie.
Reconduit l'an prochain
L'armée de terre n'est pas non plus en reste. Malgré la situation, elle enregistre toujours une vingtaine de nouvelles inscriptions par mois, dans les rangs de ses formations. Ce forum, un joli coup de projecteur pour ces professions d’utilité publique, devrait être reconduit dès l’année prochaine.Le reportage d'Alix Madec et Ondine Moyatea :