Selon l’observatoire du numérique, 80% des Calédoniens sont consommateurs d’internet. Une technologie qui peut parfois tourner au cauchemar, notamment par le biais des réseaux sociaux.
D’après l’observatoire du numérique, huit Calédoniens sur dix utilisent internet. Les principaux motifs d'utilisation sont la consultation du courrier électronique, la consommation de vidéos en ligne et l'usage d'un réseau social… en particulier Facebook, surtout chez les plus jeunes.
Dérives
Six Calédoniens sur dix sont en effet inscrits sur au moins un réseau social, qu’ils consultent via leur smartphone. Si Facebook permet de créer du lien, son utilisation entraîne parfois des dérives. Menaces, insultes, discours haineux, virus ou encore arnaques… les dangers sont multiples.
Difficultés
25 % des Calédoniens déclarent ainsi avoir déjà été victimes d’une difficulté sur internet. Autre phénomène : les vidéos violentes qui déferlent sur la toile ces dernières années.
Souvent accompagnées de commentaires racistes, elles génèrent des milliers de vues et deviennent si virales, qu’elles incitent de nombreuses personnes à créer des groupes privés et des comptes uniquement dédiés à ces contenus.
Porter plainte
Eric Olivier, coordinateur de l’observatoire du numérique invité du JT ce dimanche soir, rappelait les comportements à tenir face aux dérives du numérique.
Le premier comportement à avoir, c’est de ne pas répondre à des messages ou commentaires non vertueux. Le deuxième point : on va pouvoir bloquer l’expéditeur sur la plateforme en question et signaler le contenu. Il est également possible d’aller porter plainte à la gendarmerie si on se sent victime d’une agression. S’il y a eu un échange de commentaires, il est parfois compliqué de discerner la victime de l’auteur, parce qu’il y a une réciprocité. D’où l’importance de ne pas rentrer dans le jeu - Eric Olivier, coordinateur de l’observatoire du numérique.
Modérateurs
De son côté, Facebook indique travailler avec des algorithmes et plus de 30 000 modérateurs dans le monde, chargés de prévenir et supprimer tout débordement.
Selon l’observatoire du numérique, 40% des Calédoniens ressentent le besoin d’être sensibilisés aux risques liés à internet.
Le point avec Lizzie Carboni :
Poursuites judiciaires
« Tout ce qui est interdit dans la vie réelle, est interdit dans la vie en ligne. Par exemple, pour les vidéos violentes, si je suis l’auteur ou celui qui mets en ligne, je suis judiciairement attaquable. Par ailleurs, si je remets en ligne ou partage la vidéo, sans en être l’auteur ni être impliqué, je suis quand même judiciairement attaquable, car je produit du contenu haineux sur internet », précise le spécialiste.
Eric Olivier, coordinateur de l’observatoire du numérique, interrogé par Laurence Pourtau :