A trois semaines du référendum et après un si long confinement, les militants des Voix du Non ont entamé leur sprint final. Le marché de Ducos, samedi matin, a été l’occasion de rencontrer les électeurs et les citoyens à convaincre.
"Nous avons un petit fascicule qui synthétise le document de l’Etat qui fait plus de 100 pages et après nous avons de petits fascicules très courts, à destination des jeunes", détaille Pierre Mestre, militant des Voix du Non. "Il faut expliquer pourquoi il faut voter non : pour les retraites, pour l’enseignement, pour la santé, pour la liberté d’expression, pour la liberté de circuler, etc. Nous distribuons cela, nous échangeons et puis nous encourageons à aller voter". Des milliers de tracts présentent ainsi une déclinaison d’arguments pour rester français.
Tès actifs sur les réseaux sociaux
La campagne de terrain, débuté mi-août s’est arrêtée, début septembre, avec le retour de la Covid-19. Depuis, les militants ont investi la toile pour mobiliser les électeurs. "Nous sommes très actifs sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook et sur Tik-Tok, avec des capsules vidéos et des live. Nous sommes en interaction tout le temps avec le public, qui pose ses questions directement", confirme Carla Reuter, une autre militante.
"Ce n’est pas parce que nous n’avons pas d’adversaire qu’il ne faut pas aller voter, qu’il ne faut pas faire campagne et qu’il ne faut pas militer. Il faut donner toutes les informations pour que les gens fassent leur choix et votent en connaissance de cause."
Cette semaine, ces loyalistes partiront en tournée broussarde, pour une courte campagne, tous azimuts, sans véritable opposant, mais avec un risque de démobilisation dont ils sont bien conscients.