Référendum 2021 : "Les voix du Non" font campagne en ligne

Des questions-réponses en Facebook Live sont organisés pendant la campagne
Les partis loyalistes engagés dans la campagne pour la consultation du 12 décembre misent aussi sur le numérique et les réseaux sociaux par faire passer leur message. Crise du Covid-19 oblige.

Si la décision de maintenir ou non la consultation référendaire au 12 décembre n’a toujours pas été prise, la campagne pour le Non au référendum a quant à elle bien commencé depuis 15 jours. Dans un contexte de crise sanitaire, le numérique est un outil privilégié. "Les voix du Non" sont présentes sur les réseaux sociaux, avec la diffusion des vidéos, et l’organisation d’échanges virtuels.

Plus de 700 participants au Facebook Live

Cinq jeunes de 20 à 30 ans répondent en direct aux questions d’internautes sur le référendum d’autodétermination. Ces jeunes militants participent à la campagne "Les voix du Non", sur le numérique. Un Facebook live, vu ce soir-là par plus de 700 personnes. Renaldo Bourgeois, jeune actif, s’investit dans cette campagne par conviction personnelle.
"C’est un événement jeunes qui a été porté ce soir, mais les questions, elles, transcendent la jeunesse. C’est des questions qui sont inter-générationnelles, c’est pas que les jeunes qui sont concernés par l’avenir de notre pays.(…) Si vous n’y avez pas pensé, voici les pistes qu’on vous propose par ces rencontres virtuelles par exemple".

Toucher un large public

Plusieurs vidéos ont été réalisées spécialement pour la campagne digitale pour "Les voix du Non". Des dessins animés sur les conséquences du Oui et du Non à l’indépendance. Ou encore des vidéos de campagne plus classiques tournées un peu partout en Calédonie. Une façon pour les partis de s’adapter aux conditions sanitaires du pays.
"On a remplacé la campagne de terrain par une campagne digitale. Les échanges ne sont pas les mêmes mais ça a aussi des avantages parce qu’on peut toucher un large public qui peut-être ne serait pas venu nous rencontrer directement, ou n’aurait pas osé poser certaines questions" explique Nina Julié, membre de la campagne "Les voix du Non". "L’avantage des réseaux sociaux, c’est de pouvoir vraiment poser toutes les questions dont on a envie, et pas forcément quand on vote déjà Non, mais certainement ceux qui votent Oui". 

De rencontres en comité restreint

D’autres échanges sur le numérique vont être organisés prochainement. Si cette campagne référendaire est très axée sur internet, les partis engagés poursuivent les rencontres de proximité mais en petit comité.
Le reportage de Brigitte Whaap et Christian Favennec 

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