Une formation de trois jours sur les violences au sein du couple s'est déroulée à Lifou. Objectif: être mieux armé pour être à l'écoute de ce type de souffrance et savoir orienter les victimes vers les professionnels. Mari, petit chef, animatrice, pasteur... ont participé à cette formation.
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Niu est venue de Futuna où elle préside l'association "Oser dire". La violence conjugale sous toutes ses formes l'a amenée à venir chercher des outils d'écoute durant cette formation de trois jours. Pour elle, l'écoute bienveillante ne suffit plus.
Le pasteur André Kio souhaite quant à lui trouver des clés pour gérer au mieux : "De par ma fonction, je suis amené à cotoyer des personnes qui subissent des violences, donc il m'a paru judicieux de participer, pour être mieux armé face à ce genre de situation".
Tout ce qui se passe au sein du couple relève du tabou, mais en milieu océanien, la structure sociale et l'environnement pourraient renforcer ces non-dits et leurs conséquences. Et la précarité économique vient encore aggraver ce phénomène pour les victimes. Pour Cathy Gledhill, formatrice en prévention et protection santé, "à ce jour, il faut savoir que ce sont les femmes et les enfants qui sont obligés de quitter les tribus. Il faut commencer à en parler, à partager sur ce sujet, expliquer ce que c'est, pour que les personnes puissent aller vers le changement"...
Qu'est-ce qu'une personne-relais, une écoute, un accompagnement, quelles sont les formes de violence au sein du couple - physique, morale, financière, administrative...? Autant de thématiques abordées pour pouvoir orienter efficacement les victimes vers les lieux-ressources - services sociaux, justice, etc. "Ces personnes-relais vont être les premières à offrir une écoute, ensuite elles vont pouvoir orienter les victimes vers les professionnels, comme les médecins, psychologues etc"..., explique Cathy Gledhill.
En Nouvelle-Calédonie, une femme sur quatre subit ces violences. Quant aux hommes, certains les subissent également, mais le tabou en ce qui les concerne est encore bien plus grand.
Le pasteur André Kio souhaite quant à lui trouver des clés pour gérer au mieux : "De par ma fonction, je suis amené à cotoyer des personnes qui subissent des violences, donc il m'a paru judicieux de participer, pour être mieux armé face à ce genre de situation".
Tout ce qui se passe au sein du couple relève du tabou, mais en milieu océanien, la structure sociale et l'environnement pourraient renforcer ces non-dits et leurs conséquences. Et la précarité économique vient encore aggraver ce phénomène pour les victimes. Pour Cathy Gledhill, formatrice en prévention et protection santé, "à ce jour, il faut savoir que ce sont les femmes et les enfants qui sont obligés de quitter les tribus. Il faut commencer à en parler, à partager sur ce sujet, expliquer ce que c'est, pour que les personnes puissent aller vers le changement"...
Qu'est-ce qu'une personne-relais, une écoute, un accompagnement, quelles sont les formes de violence au sein du couple - physique, morale, financière, administrative...? Autant de thématiques abordées pour pouvoir orienter efficacement les victimes vers les lieux-ressources - services sociaux, justice, etc. "Ces personnes-relais vont être les premières à offrir une écoute, ensuite elles vont pouvoir orienter les victimes vers les professionnels, comme les médecins, psychologues etc"..., explique Cathy Gledhill.
En Nouvelle-Calédonie, une femme sur quatre subit ces violences. Quant aux hommes, certains les subissent également, mais le tabou en ce qui les concerne est encore bien plus grand.