Lycéenne retrouvée morte : l'autopsie révèle de nombreuses plaies à la tête et des signes de strangulation

L'entrée du Médipôle, où le jeune homme mis en cause a été hospitalisé.
Nouveaux éléments dans l'affaire de la jeune fille retrouvée sans vie le 9 août au Mont-Dore. L'autopsie de la malheureuse a eu lieu. Son compagnon, soupçonné de l'avoir battue à mort, se trouve en détention provisoire. Selon le Parquet, l'homme de 21 ans évoque «une volonté commune de se suicider».
Le meurtrier présumé de la jeune femme retrouvée morte sous des branchages, le 9 août, au Vallon-Dore, a été placé en détention provisoire - d'abord dans une chambre sécurisée du Médipôle et ensuite au Camp-Est. Rappelons que le compagnon de cette lycéenne à peine majeure est soupçonné d'avoir battu à mort sa petite amie. Selon les éléments complémentaires fournis ce lundi par le procureur de la République, l'autopsie de la victime «a révélé notamment de nombreuses plaies et fractures au niveau de la tête», mais aussi «les signes d'une strangulation», précise Alexis Bouroz.
 

Il avait été arrêté à Lifou

Autre élève du lycée mondorien Saint-Pierre-Chanel, âgé de 21 ans, son compagnon avait été interpellé à Lifou où il s'était rendu pour un stage. «A la vue des gendarmes», relate le Parquet, il «se portait à lui-même plusieurs coups de couteau, contraignant les militaires à faire usage de leur pistolet à impulsion électrique pour l'immobiliser»
 

Mis en examen pour meurtre par conjoint ou concubin

Le jeune homme a fait l'objet d'une opération chirurgicale au Médipôle. Brièvement entendu par les enquêteurs, il a été mis en examen le 14 août du chef de meurtre par conjoint ou concubin, avec pour peine encourue la réclusion criminelle à perpétuité. «Il a reconnu partiellement les faits», signale le procureur, «évoquant une volonté commune de se suicider»