Les premières réactions des élus calédoniens à la nomination de Manuel Valls comme ministre des Outre-mer sont plutôt positives.
“C’est porteur d’espoir”
Pour Veylma Falaeo, la présidente du Congrès, la nomination de Manuel Valls est “une bonne chose pour la Nouvelle-Calédonie”. “Manuel Valls est l’ancien Premier ministre de François Hollande et il connaît parfaitement bien le dossier calédonien. En 2017, il a notamment mené une mission d’information sur l'avenir institutionnel. Nous pensons que c’est porteur d’espoir. En tout cas, nous avons hâte de lui présenter la méthode et le calendrier qui ont été définis par la délégation transpartisane.”
“Une bonne nouvelle”
Philippe Dunoyer, élu Calédonie ensemble au Congrès, souligne lui aussi la connaissance que Manuel Valls a du dossier calédonien. Pour lui, cette nomination “est une bonne nouvelle.” Il rappelle l’ampleur des enjeux pour 2025, “à la fois sur l'avenir institutionnel et sur la préservation d’un soutien financier pour éviter une fracture économique et sociale. Je pense que même si toute la tache reste à faire, ça part du bon pied.”
"Un cadeau de Noël”
Jean-Pierre Djaïwé, président du groupe Uni (Union nationale pour l’indépendance) au Congrès, considère l’annonce “comme un cadeau de Noël. Nous espérons simplement qu’il va prendre le dossier calédonien en main le plus rapidement possible”, poursuit-il, un peu inquiet de l’instabilité politique au plus haut niveau de l’Etat. "Est-ce qu'il va être là pour longtemps ? Est-ce qu’il va pouvoir engager un travail avec les partenaires calédoniens sur la durée ?”
“Nous serons vigilants”
Enthousiasme plus réservé chez Virginie Ruffenach, présidente du groupe Rassemblement au Congrès : “Nous serons vigilants, nous attendons un engagement complet du ministre et du nouveau gouvernement pour une Nouvelle-Calédonie qui a besoin d’un accompagnement massif dans une situation compliquée.”
L'analyse de Thérèse Waïa :