S'évader oui, mais grâce au foot, c'est ce à quoi les jeunes détenus au camp est ont eu droit hier après-midi, vendredi 19 août. Pendant deux heures, l'association Gayulaz leur a offert un beau moment de partage avec une dizaine de joueurs des équipes du championnat.
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Un match de foot sous haute surveillance, c’est dans le quartier des mineurs, que se déroule un match amical entre détenus et joueurs du championnat calédonien.
Une initiative portée par Philippe Jiane, éducateur sportif et membre du FC Gayulaz. C’est la 2ème rencontre du même genre :
Un match qui fait du bien non seulement au personne de l’extérieur, mais également aux détenus. « Ca change un peu, ça fait du bien de voir des gens du dehors » dit un jeune détenu.
Pour le directeur ce genre d’évènement permet de changer l’image de la prison :
Au mois de septembre, l’équipe composée de joueurs de différents clubs calédoniens joueront contre des adultes du camp est.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Claude Lindor
Une initiative portée par Philippe Jiane, éducateur sportif et membre du FC Gayulaz. C’est la 2ème rencontre du même genre :
C'est la 2ème fois que je joue dans le quartier des mineurs, autour d’un ballon on ne voit plus les barrières, cela permet de s’évader… » Loic Wakanumune, capitaine de l’AS Magenta.
Privation de liberté, mais de jouer
Un match qui fait du bien non seulement au personne de l’extérieur, mais également aux détenus. « Ca change un peu, ça fait du bien de voir des gens du dehors » dit un jeune détenu.Pour le directeur ce genre d’évènement permet de changer l’image de la prison :
«Un établissement pénitentiaire,…c’est une privation de liberté, pas de jouer et de rencontrer les autres, c’est au directeur de l’établissement de proposer et d’organiser… on doit s’ouvrir sur le monde extérieur » Régis Baudoin, directeur du centre pénitentiaire.
Au mois de septembre, l’équipe composée de joueurs de différents clubs calédoniens joueront contre des adultes du camp est.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Claude Lindor