Cela fait trois ans que Maxime Auvray pratique le VTT, deux ans qu’il s’entraine plus sérieusement. Il a récemment participé aux 0céanias de VTT, à Brisbane, en Australie, où il a terminé à la septième place. Mais en partant en Métropole, dimanche 10 avril, c'est un nouveau défi qui l'attend, aussi bien sur le plan sportif que pour ses études.
"Les Océanias se sont très bien passés avec l'équipe. J'étais au contact de gens plus âgés, avec plus d'expérience que moi. J'ai pu apprendre, recevoir de très bons conseils surtout de la part de Ludovic Lanceleur, qui a eu une carrière professionnelle", commente le sportif. "Il a pu me dire quoi faire et quoi éviter, en France. Pour parler de la course, elle s'est très bien passée, j'étais en forme."
Ce que j'ai retenu là-dedans, c'est que j'ai marqué des points UCI [l'Union cycliste internationale, NDLR], qui sont très utiles, en France, pour être bien placé sur les start lines des Coupes de France et des Juniors series.
Maxime Auvray, VTTiste
En compétition cinq jours après son arrivée
A 18 ans, Maxime Auvray veut faire de sa passion son futur métier et devenir entraineur de VTT. Il a un peu plus d’un an pour décrocher son Dejeps (Diplôme d’Etat Jeunesse Education Populaire et Sport) mention VTT, à Besançon.
"En arrivant là-bas, je vais m'installer chez mon frère. Je n'aurai pas le temps de me poser, au bout de cinq jours j'irais à Guéret, dans la Creuse pour participer à ma première Coupe de France, qui est aussi une Junior series, soit l'équivalent d'une Coupe du monde. Nous verrons ce que cela va donner, surtout avec le décalage horaire et la fatigue. Mais pour l'instant, je me sens plutôt bien", raconte Maxime.
Pas de billet retour
"Pour mon projet scolaire, je reprendrai en octobre pour Dejeps, à Besançon, qui se fait au Creps [Centre de ressources d'expertise et de performance sportive] de Bourgogne Franche-Comté. Ce sont des études de sport, afin de devenir coach, qui se déroulent sur 14 mois", précise le jeune homme.
Maxime Auvray est un passionné de VTT qui en veut. "Je n'ai pas pris de billet retour. Je vais là-bas, je verrai comment c'est et nous verrons bien, à la fin de mes études', confie-t-il, confiant.