Les métiers de l’aérien ouvrent de nouveaux horizons

Avec un nombre de passagers toujours à la hausse, le secteur de l’aérien se sent pousser des ailes. Mais sa diversité est souvent méconnue. Ce dimanche, à l’aéroclub de Magenta, les professionnels ont invité le jeune public à élargir ses horizons.
A 16 ans, Sean Tanifatea est déjà mordu d’aéronautique.
Pas question pour lui de rater cette journée portes ouvertes.
« Je voulais savoir combien il y avait de filières possibles pour travailler dans ce domaine. Je comptais m’orienter vers le Canada ». 
 Ecoutez ces réactions recueillies par Coralie Cochin 

Métiers aériens Micro trot

Des besoins croissants

En pleine expansion, le secteur de l’aérien recrute, surtout à l’international. 
Et si le métier de pilote continue de faire rêver, la palette de métiers est vaste. 
Bagagiste, hôtesse de l’air, chef d’escale, et même électricien, comme Hervé Fayard, responsable d’équipe par intérim à Air Calédonie. 
« Pour ma partie par exemple, c’est des métiers de l’ombre quand même, qu’on ne connaît pas beaucoup. Par contre, en ce moment, il y a une forte demande mondiale dans l’aérien, donc je pense qu’il y aura de plus en plus de manque dans ces métiers là, donc il va falloir que les jeunes postulent ». 
 

Des formations locales

Dans certains cas, pas besoin de voler à l’autre bout du monde pour se tourner vers l’aéronautique.
Depuis février, une antenne d’Air formation propose une licence de mécanicien à l’Ecole de la réussite, à Ducos.
« C’était évaluer justement un besoin qui fait qu’on a pu monter cet organisme qui était nécessaire puisqu’auparavant, on envoyait les jeunes en Métropole sur un cursus de deux ans » explique Frédéric Mesnard, formateur.
Selon les compagnies aériennes, le  trafic mondial devrait encore doubler sur les vingt prochaines années.
Le reportage de Natacha Cognard et Cédric Michaut 
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