L'organisation du travail et l'avenir du site minier de Berhneim sont toujours dans le collimateur de l'intersyndicale CSTNC-USTKE. Le travail devrait reprendre demain bien que le plan " 147 heures " pose toujours problème.
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C'est le 22 Novembre lors de la visite de Christelle Bories, Présidente d'Eramet, qu'a été adopté ce fameux projet dit des " 147 heures". Une réorganisation du temps de travail qui s'inscrit dans le plan SLN 2020, destiné à sauver l'entreprise. Concrètement, de 35 heures par semaine, le travail sur mine passe à 36 heures 45. Cinq syndicats sur sept ont signé l'accord, la CSTNC et l'USTKE, plus représentatifs sur mine, y sont toujours formellement opposés. C'est justement l'un des points contesté à travers le conflit observé depuis hier sur la mine SLN de Népoui. Les 2 syndicats campent sur leur position et réclament la mise en place des 120 heures, une option un temps envisagée mais finalement rejetée par la majorité des syndicats. Les 147 heures sont déjà en œuvre depuis le 10 décembre sur le site SLN de Méa à Kouaoua. Ce nouveau dispositif entrera en vigueur début janvier sur l'ensemble des autres sites miniers de la SLN. La CSTNC et l'USTKE qui ont décidé une reprise progressive du travail demain à Népoui, restent néanmoins mobilisés. Nul doute que les 2 syndicats repartiront en grève début janvier contre les 147 heures.