On prend les mêmes et on recommence... Comme en 2022, Titouan Puyo termine à la deuxième place de la longue distance. Et comme en 2022, il est devancé par le Japonais Shuri Araki sur les 18 kilomètres de course.
Ce dimanche matin en Vendée, le Cagou a tout donné pour conserver cette médaille d'argent. Pour ça, il a dû s'arracher après un départ en mode diesel. "Je savais qu'il y avait 18 kilomètres, donc je n'ai pas voulu trop envoyer, explique Titouan Puyo au micro de la Fédération française de surf. C'était peut-être une erreur d'ailleurs parce que je me suis retrouvé assez vite distancé."
Noïc Garioud termine cinquième
Mais à 31 ans, presque dix ans après son premier titre de champion du monde, le rameur calédonien a de l'expérience, et décide de garder son cap pour le deuxième tour du parcours. "Pour Shuri, je savais qu'il n'y avait pas de débat, il était trop loin, reconnaît Puyo. Mais je savais que les deux derniers bords allaient glisser, je voyais les clapots. J'ai pas trop réfléchi (sourire)." La suite on la connaît, après les 18 km de course, un sprint de 200 mètres sur la plage pour rallier l'arrivée, et cette deuxième place.
Derrière, l'autre Cagou du jour n'est pas bien loin. C'est Noïc Garioud. Après avoir été sacré vice-champion du monde en technical race la veille, il décroche la cinquème place juste derrière un autre Japonais : Rai Taguchi, déjà en bronze sur la course technique samedi.
Les Cagous sauvent un peu les meubles de l'équipe de France à un jour de la fin des Mondiaux. Avec des contre-performances du côté des femmes et en prone, les Bleus sont doublés par l'Espagne au classement des nations.
Il restera les sprints dans la nuit de dimanche à lundi, pour nous, pour renverser la vapeur et conserver un titre que la France possède depuis les deux dernières éditions.