Après trois années tumultueuses, les Nauruans retourneront aux urnes le 9 juillet prochain. Le Parlement a été dissous après s'être réuni une dernière fois vendredi - une session lors de laquelle le gouvernement de Baron Waqa a fait une concession de taille.
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Le droit d'inscription aux prochaines élections sera finalement de 500 dollars, et non de 2 000 dollars, comme cela avait été annoncé par le gouvernement en mars dernier.
C'est toujours cinq fois plus que ce que les candidats devaient débourser en 2013, mais pour Corey Menke, l'un des 19 candidats à s'être battus contre ce changement, c'est une bonne surprise :
« On ne pensait pas obtenir gain de cause, tout jouait contre nous, mais finalement, le résultat est positif. C'est une victoire pour les gens de Nauru, c'est une victoire de la démocratie. »
Corey Menke se dit désormais « confiant », alors que, selon lui, cette bataille contre l'augmentation des droits d'inscription lui a coûté son emploi. Il travaillait pour Broadspectrum (nouveau nom de Transfield), l'entreprise australienne qui gère le centre de rétention situé dans l'île.
Depuis son élection en 2013, le gouvernement de Baron Waqa a pris plusieurs décisions controversées : renvoi et arrestation de la plupart des députés de l'opposition, censure de sites Internet, dont Facebook, expulsion des magistrats étrangers…
Dénonçant ces dérives, la Nouvelle-Zélande a décidé de suspendre son aide au pays en septembre dernier. L'Australie continue, en revanche, de donner 25 millions de dollars par an à Nauru, ce qui représente environ 15% des revenus de l'île.
Les candidats aux prochaines élections doivent se déclarer avant le 25 juin.
C'est toujours cinq fois plus que ce que les candidats devaient débourser en 2013, mais pour Corey Menke, l'un des 19 candidats à s'être battus contre ce changement, c'est une bonne surprise :
« On ne pensait pas obtenir gain de cause, tout jouait contre nous, mais finalement, le résultat est positif. C'est une victoire pour les gens de Nauru, c'est une victoire de la démocratie. »
Corey Menke se dit désormais « confiant », alors que, selon lui, cette bataille contre l'augmentation des droits d'inscription lui a coûté son emploi. Il travaillait pour Broadspectrum (nouveau nom de Transfield), l'entreprise australienne qui gère le centre de rétention situé dans l'île.
Depuis son élection en 2013, le gouvernement de Baron Waqa a pris plusieurs décisions controversées : renvoi et arrestation de la plupart des députés de l'opposition, censure de sites Internet, dont Facebook, expulsion des magistrats étrangers…
Dénonçant ces dérives, la Nouvelle-Zélande a décidé de suspendre son aide au pays en septembre dernier. L'Australie continue, en revanche, de donner 25 millions de dollars par an à Nauru, ce qui représente environ 15% des revenus de l'île.
Les candidats aux prochaines élections doivent se déclarer avant le 25 juin.