Malgré les annonces optimistes de la veille, les syndicats avaient appelé à attendre avant de reprendre dans les neuf sites miniers de la SLN dans le Nord.
Une trajectoire choisie également par la direction ce matin. Dans une note interne, que NC la 1ère s'est procurée, la SLN explique "ne pas reprendre l'activité et poursuivre la sécurisation des sites, jusqu'à nouvel ordre". Un ton très différent de celui employé la veille, quand l'industriel annonçait que "le président de la Province Nord (avait) été informé de la reprise à venir des activités sur l’ensemble de nos sites miniers situés dans sa Province."
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Il n’en sera donc rien ce vendredi. "La Société Le Nickel est engagée dans une démarche de pleine conformité et entend satisfaire aux demandes supplémentaires présentées par le président de la province Nord", peut-on lire dans cette note interne signée du directeur général Jérôme Fabre.
Réponse négative de la province Nord
Un changement de cap après une nouvelle lettre de refus du président de la province Nord et ce malgré l'annonce de la SLN de porter à un an, et non plus un mois et demi, la durée de la garantie financière liée à l'autorisation d'exploitation des sites miniers. Pour la province Nord, "la SLN ne peut décemment refuser de fournir des garanties au-delà de 12 mois alors qu'elle annonce partout sa volonté de s'engager aux côtés des institutions calédoniennes dans le projet de "Pacte nickel", explique la province dans sa réponse.
Pour s'assurer de la mise à l'arrêt effectif de l'exploitation, la province annonce avoir mandaté la Dimenc pour des contrôles sur place.