La SLN entrevoit un début d’éclaircie à Kouaoua mais l’horizon n’est pas totalement dégagé pour autant. L’extraction et le transport du minerai restent compliqués car une bonne partie du matériel a été dégradé.
Selon nos sources, quelques gisements sont accessibles sur Méa, mais le transport de minerai vers le bord de mer est toujours difficile, car la serpentine a été incendiée à plusieurs reprises. Or, la Société Le Nickel n’a pas les moyens de la remplacer, dit-elle.
Quarante salariés en activité
En cas de reprise complète de l’activité, le minerai serait transporté par roulage à l’aide de camions, conduits en priorité par les employés de la société.
Quarante salariés ont repris le travail sur cent soixante. Ils sont affectés à des travaux de préparation, de rénovation et à des missions environnementales. Les autres sont toujours au chômage partiel.
Un précédent avec la province Nord
L’accès intégral aux ressources conditionne la reprise totale de l’activité, mais aussi la taille de l’équipe et les travaux qu’elle sera en mesure de faire, précise la SLN, qui exploite trois mines principales sur Kouaoua, dont Méa et Kiel.
L’activité de la SLN s’était arrêtée à Kouaoua, en avril. La province Nord avait mis en demeure l’industriel d’honorer ses obligations en matière de garanties financières. C’était avant que n’éclatent les violences de mai dernier.