Nouvelle-Calédonie: mobilisation générale contre la rouille des myrtacées!

Les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme après la détection d’un nouveau cas de rouille des myrtacées à Farino. Ce champignon menace la flore endémique de Nouvelle-Calédonie, notamment le niaouli.Les provinces ont décidé d'agir pour éviter la prolifération de ce champignon.
Plusieurs parties du territoire sont désormais en danger après la découverte de nouveaux cas de rouille des myrtacées dans les communes de Païta, Koné et Poindimié. Ce champignon ,contenant des spores jaunes orangés très volatiles,  menace plusieurs espèces endémiques de Nouvelle-Calédonie et en particulier le fameux niaouli, arbre à l'écorce apprécié pour ses nmbreuses qualités. 
En attente d’analyses plus poussées, les autorités sanitairesont décidé de se obiliser: avec un objectif : éviter sa prolifération.
 
Valérie CAMPOS, Chef du SIVAP, le Service d’Inspection Vétérinaire, Alimentaire et Phytosanitaire:

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Découverte au Brésil en 1920, la rouille du niaouli débarque sur le continent australien il y a trois ans, provoquant la mort de plusieurs milliers d’eucalyptus. 
En Nouvelle-Calédonie,le 1er cas de "rouille" a été détecté au début du mois à Farino, sans doute arrivé , sur le territoire, sous les semelles des chaussures d’un touriste randonneur.
Par mesure de prévention, plusieurs plaquettes d’informations ont été distribués dans les provinces et à l’aéroport international de la Tontouta.

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Afin de faire face à ce fleau, les provinces ont donc décidé de créer un comité de pilotage afin d’évaluer la situation de l’avancée de l’épidémie sur l’ensemble du Territoire et d’établir un plan d’action sur le long terme. 
La 1ère réunion de ce comité,destinée à évaluer les moyens techniques nécessaires, aura lieu dès la semaine prochaine.

Cédrick WAKAHUGNEME (avec GLB)