Un policier non armé a été tué par balle dans une rue d’Auckland, vendredi. Ce type de drame ne s’était plus produit depuis une décennie, en Nouvelle-Zélande.
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Deux policiers ont été pris pour cible à Auckland, alors qu'ils s'approchaient d'une voiture accidentée. L'un d'eux est mort, tandis qu'un deuxième a été gravement blessé à la jambe et un passant a été grièvement blessé, tandis que deux hommes s'échappaient dans une deuxième voiture.
Après une chasse à l'homme, un suspect de 24 ans a été inculpé vendredi de plusieurs infractions, notamment de meurtre. Il devrait comparaître devant un tribunal ce samedi, a déclaré Andrew Coster, le patron de la police néo-zélandaise.
« C’est une situation choquante. (...) Nos policiers sont chaque jour en danger, notre mission est de les garder en sécurité », a-t-il commenté. « C’est une nouvelle dévastatrice. Nos policiers travaillent dur chaque jour pour assurer notre sécurité et celle de nos communautés », a déclaré la Première ministre Jacinda Ardern.
La police a renoncé la semaine dernière à l'idée d’autoriser des patrouilles armées, un projet initié après les attaques de Christchurch, en mars 2019, durant lesquelles un suprémaciste blanc avait abattu 51 fidèles dans une mosquée de la capitale de l'île du Sud.
Alors que les policiers ne sont pas armés dans les rues, la police estimait qu'elle devait avoir les moyens d'intervenir très rapidement dans ce genre de cas. Jeudi, le parlement néo-zélandais a durci la législation sur les armes à feu, en réaction au massacre de Christchurch.
Toutefois, les policiers en service dans la banlieue de Massey, près d'Auckland, où a eu lieu la fusillade vendredi, recevront provisoirement des armes à titre de précaution.
Après une chasse à l'homme, un suspect de 24 ans a été inculpé vendredi de plusieurs infractions, notamment de meurtre. Il devrait comparaître devant un tribunal ce samedi, a déclaré Andrew Coster, le patron de la police néo-zélandaise.
« C’est une situation choquante. (...) Nos policiers sont chaque jour en danger, notre mission est de les garder en sécurité », a-t-il commenté. « C’est une nouvelle dévastatrice. Nos policiers travaillent dur chaque jour pour assurer notre sécurité et celle de nos communautés », a déclaré la Première ministre Jacinda Ardern.
23 policiers tués en 120 ans
Il s'agit du 23eme policier abattu en service depuis 1890, le dernier remontant à 2009, selon le site internet de la police. Les deux agents n'étaient pas armés lorsqu'ils ont été pris pour cible, ce qui est la norme dans la police néo-zélandaise.La police a renoncé la semaine dernière à l'idée d’autoriser des patrouilles armées, un projet initié après les attaques de Christchurch, en mars 2019, durant lesquelles un suprémaciste blanc avait abattu 51 fidèles dans une mosquée de la capitale de l'île du Sud.
Alors que les policiers ne sont pas armés dans les rues, la police estimait qu'elle devait avoir les moyens d'intervenir très rapidement dans ce genre de cas. Jeudi, le parlement néo-zélandais a durci la législation sur les armes à feu, en réaction au massacre de Christchurch.
Toutefois, les policiers en service dans la banlieue de Massey, près d'Auckland, où a eu lieu la fusillade vendredi, recevront provisoirement des armes à titre de précaution.