"Le diable existe", c'est le titre provocateur et évocateur du livre d'Olivier Peres.
À travers près de 300 pages, le chirurgien, chef du service d'orthopédie du Médipôle dénonce les rouages de l'appareil judiciaire.
Un roman "inspiré de faits réels"
Accusé d'avoir assassiné son voisin Éric Martinez, le 13 septembre 2018 au golf de Tina, Olivier Peres raconte son histoire, sa vérité tout en signifiant que les personnages de son roman sont fictifs.
Une aberration pour la partie civile qui voit là une nouvelle forme d'instrumentalisation de la part de l'auteur présumé des faits. "Rien ne correspond au dossier dans ce livre. La justice n'adhère pas à sa thèse, qui ne correspond d'ailleurs pas à la réalité du dossier. Alors, il [Olivier Peres] essaye d'aller sur le terrain de l'opinion publique, afin qu'elle adhère à sa cause. C'est un aveu de faiblesse", plaide Maître Martin Calmet, avocat de la partie civile.
Procès le 7 mars
En juin dernier, le juge des libertés avait déjà estimé qu'Olivier Peres n'avait pas respecté ses obligations alors qu'il était sous contrôle judiciaire.
Avec la sortie de ce roman, la partie civile pourrait à nouveau saisir la chambre d'instruction. Le procès aux assises, quant à lui, est prévu le 7 mars prochain et devrait durer une semaine.
Pour ce reportage, la rédaction de NC la 1ère a tenté de joindre Maître Cécile Moresco, l'avocate d'Olivier Peres. Nos sollicitations sont restées sans réponses.
Le reportage complet de Natacha Lassauce-Cognard et Carawiane Carawiane :