Onze prisonniers ont été abattus en Papouasie-Nouvelle-Guinée à la suite d'une évasion et 36 autres sont toujours dans la nature, selon les autorités pénitentiaires. Très souvent, les personnes qui s'évadent sont des prisonniers en détention préventive.
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Les détenus se sont échappés vendredi de la prison de Buimo, située à Lae, la deuxième plus grande ville du pays. Ils ont profité du transfert d'un prisonnier malade pour s’enfuir par une porte. Le groupe s'en est pris à un policier, en l'attaquant avec un couteau avant de prendre la fuite.
Seize détenus se seraient évadés de la prison de Buimo en janvier, tandis qu'en 2017, 17 prisonniers avait été abattus lors d'une évasion dans ce même établissement.
« Les personnes en détention préventive souffrent en silence alors qu'elles attendent la date de leur procès pendant des mois et des mois », a-t-il affirmé dans un communiqué. Selon lui, la majorité des personnes qui s'évadent sont des détenus qui étaient en détention préventive.
Les prisons de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont souvent surpeuplées et les conditions de vie sont réputées pour être mauvaises.
47 prisonniers impliqués
Le commissaire en charge de l'administration pénitentiaire, Stephen Pokanis, a indiqué que onze prisonniers avaient été abattus, pendant cette évasion, par les gardiens et la police alors qu'ils tentaient d'appréhender les membres de ce groupe. « ll y a 47 prisonniers (impliqués), onze morts se trouvent à la morgue de Lae et 36 sont toujours en fuite », a-t-il déclaré à l'AFP.Quatre grosses évasions depuis janvier
Il s'agit de la quatrième évasion importante depuis le début de l'année en Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'un des pays les plus pauvres d'Océanie.Seize détenus se seraient évadés de la prison de Buimo en janvier, tandis qu'en 2017, 17 prisonniers avait été abattus lors d'une évasion dans ce même établissement.
Des procédures trop lentes
Le ministre en charge des services pénitentiaires, Chris Nagoi, a fait part de de sa « déception », à la suite de cet incident. Il a accusé la police d'avoir fait preuve de lenteur au niveau des procédures, laissant les accusés en prison dans l'attente d'un procès.« Les personnes en détention préventive souffrent en silence alors qu'elles attendent la date de leur procès pendant des mois et des mois », a-t-il affirmé dans un communiqué. Selon lui, la majorité des personnes qui s'évadent sont des détenus qui étaient en détention préventive.
Les prisons de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont souvent surpeuplées et les conditions de vie sont réputées pour être mauvaises.