La Papouasie-Nouvelle-Guinée réfléchit à réformer la composition de son Parlement à l'heure actuelle exclusivement masculin, en créant des sièges qui ne pourraient être occupés que par des femmes.
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Le Premier ministre Peter O'Neill a déclaré vendredi, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, qu'il était "juste" de promouvoir le débat sur le rôle des femmes "aux postes où se prennent les décisions". Le Parlement papou compte 111 membres représentant les 8,3 millions d'habitants, mais pas une seule femme. M. O'Neill a présenté comme un "triste fait" que les intérêts des femmes soient négligés.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a très mauvaise réputation en ce qui concerne la condition des femmes. Les violences conjugales sont extrêmement répandues, et souvent peu réprimées. On estime que deux tiers des Papouasiennes en ont été victimes. Dans certaines zones de ce pays les femmes sont aussi victimes de chasses aux sorcières. Mais des réformes ont été lancées pour tenter de punir davantage les violences conjugales. Et les victimes disent que la police est davantage sensibilisée à ce fléau.
Par le passé, sept femmes ont été élues au Parlement. Et davantage siègent dans les assemblées provinciales et les conseils de districts. Mais la création de quotas au sein du Parlement a toujours achoppé sur le fait qu'il faudrait amender la constitution. Theresa Jaintong, du Conseil national papouasien pour les femmes a dit espérer que le projet de quotas soit rapidement présenté. Mais il ne séduit pas toutes les femmes, certaines estimant qu'elles n'ont pas besoin de passe-droit. "Pourquoi des quotas", interroge Rubie Wanariu, une des 165 femmes candidates battues en 2017. "Cela continue de donner l'idée que les femmes sont le maillon faible. Mais nous nous battons pour l'égalité et l'équilibre entre les sexes", a-t-elle dit.
"Dans notre propre Parlement, nous n'avons pas de femme élue. En dépit du fait qu'il y ait tellement de femmes compétentes et pleines de talent, elles ne sont pas élues", a-t-il déploré. "Je veux que cela change et notre gouvernement présentera une proposition au Parlement pour créer des sièges spécifiquement réservés aux femmes."
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a très mauvaise réputation en ce qui concerne la condition des femmes. Les violences conjugales sont extrêmement répandues, et souvent peu réprimées. On estime que deux tiers des Papouasiennes en ont été victimes. Dans certaines zones de ce pays les femmes sont aussi victimes de chasses aux sorcières. Mais des réformes ont été lancées pour tenter de punir davantage les violences conjugales. Et les victimes disent que la police est davantage sensibilisée à ce fléau.
"Nous ne mettrons jamais en oeuvre notre véritable potentiel si nous ne nous attaquons pas aux questions fondamentales", a déclaré M. O'Neill. "Et parmi elles, le bien-être de la population, en particulier des femmes de notre pays."
Par le passé, sept femmes ont été élues au Parlement. Et davantage siègent dans les assemblées provinciales et les conseils de districts. Mais la création de quotas au sein du Parlement a toujours achoppé sur le fait qu'il faudrait amender la constitution. Theresa Jaintong, du Conseil national papouasien pour les femmes a dit espérer que le projet de quotas soit rapidement présenté. Mais il ne séduit pas toutes les femmes, certaines estimant qu'elles n'ont pas besoin de passe-droit. "Pourquoi des quotas", interroge Rubie Wanariu, une des 165 femmes candidates battues en 2017. "Cela continue de donner l'idée que les femmes sont le maillon faible. Mais nous nous battons pour l'égalité et l'équilibre entre les sexes", a-t-elle dit.
"Les femmes sont tout aussi capables et devraient obtenir leur mandat de la même façon que les hommes si elles veulent contribuer au développement de ce pays."