Bilan positif pour le général Peloux après huit jours de découverte du régiment calédonien. "Il a aujourd’hui les effectifs nécessaires à son bon fonctionnement au profit de la jeunesse calédonienne. C’est aussi une réussite parce que l’insertion professionnelle est au rendez-vous." Un niveau très élevé de réussite qui demeure autour des 80 %, et ce en dépit des difficultés qui peuvent survenir. Si les deux dernières années ont flirté avec ce seuil, à 79 %, crise sanitaire oblige, le haut niveau d’insertion est une constante.
La force du partenariat
A chaque territoire son SMA avec ses spécificités. Outre un sourire que le général a trouvé particulièrement présent et plaisant chez les stagiaires, un réel point fort se dégage des partenariats signés avec les acteurs de la formation professionnelle, notamment avec le Giep. "C’est quasiment une exception. Aucun des autres régiments n’a de partenariat comme celui qu’entretient le régiment avec le Giep. C’est une grande force."
Accroître le vivier ?
Après les visites dans chaque compagnie, le général Peloux a enchaîné les rencontres plus institutionnelles à Nouméa. Une occasion pour lui d’entendre les demandes des décideurs locaux. "Il y a bien entendu une volonté de pouvoir augmenter les effectifs. On aimerait plus de jeunes dans le dispositif parce que cela fait plus de jeunes à l’emploi. Mais il faut être pragmatique : nous serions sans doute moins performants si nous avions plus de jeunes dans nos rangs." Le RSMA-NC peut accueillir aujourd’hui 530 jeunes, une capacité qu’il estime correctement dimensionnée pour répondre aux besoins du territoire et aux capacités d’encadrement.
Perspectives de développement
A l’heure actuelle, le RSMA-NC dispose de 24 filières. Une diversité qui peut évoluer en fonction des besoins, de l’époque et de la structuration économique du territoire. Energies bleues et vertes, numérique… tout est possible si le marché est là. "Je fais de la formation professionnelle pour insérer les jeunes dans l’emploi, rappelle le général. Je souhaite pouvoir accompagner les acteurs socio-économiques pour structurer la filière et faire en sorte que les jeunes formés intègrent les entreprises."
Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.