Depuis le début de la sécheresse, les réseaux d’adduction d’eau peinent à desservir correctement la population. La semaine dernière, une partie des habitants avaient érigés un barrage sur la RT1. L’obtention de forages sur le massif de la SLN pourrait débloquer la situation.
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A Poum, l’eau est une ressource rare. Au robinet, le précieux liquide filtre au compte-gouttes. L’eau est même par endroit trouble et riche en fer. Depuis le début de la sécheresse, le débit des forages diminue. La pression au bout du tuyau n’est plus ce qu’elle était auparavant. Aujourd’hui, plusieurs zones peinent à être desservies. « A ce jour, les zones affectées sont le secteur d’Arama, de Malabou, une partie des riverains de la RM8, ainsi que l’île de Yenghébane », déclare Henriette Hmae-Tidjine, le Maire de la commune de Poum. « Cette équipement date de 1992. La configuration a totalement changé aujourd’hui », poursuit l’élue du Nord. Sur place, la situation devient préoccupante alors même que la mairie œuvre sans relâche pour trouver des solutions.
Aujourd’hui, le constat est celui-ci. L’installation de nouvelles populations sur leurs terres d’origines provoque une diminution de la pression et du débit d’eau. Conséquence : la commune a ouvert une bouche d’eau par exemple sur Yenghébane, avec un approvisionnement régulier par camion citerne. Une situation qui est provisoire. Quelles sont les solutions pour sortir la commune de cette pénurie en eau ? « La solution immédiate est d’acquérir les deux forages qui sont sur le massif minier de Poum exploités par la SLN », insiste Henriette Hmaé-Tidjine, « On les appelle le C1 et le C9. L’un produit 30m3 par heure et l’autre 8m3 par heure. Ce sont des forages qui pourraient résoudre notre problème dans l’immédiat puisque cela permettrait de renforcer le forage de Nomatch et notamment d’améliorer la qualité de l’eau ».
Aujourd’hui, malgré plusieurs demandent auprès du mineur, la mairie n’a obtenu aucune réponse. En parallèle, les dernières recommandations de la DAVAR, opposent une utilisation de ces forages car fragilisés par l’activité minière. La commune s’interroge sur ces avertissements. « On ne comprend pas car à cet endroit, il y a un forage que la commune exploite depuis bien avant l’activité minière », souligne la première magistrate de la commune, « Aujourd’hui, ces recommandations nous mettent en difficultés ». Autre solution de substitution, prélever de l’eau dans les ressources de la Néhoué. Une solution mais trop onéreuse.
La commune en appelle aujourd’hui au soutien du territoire. « On a besoin que l’on prenne en main la situation de la population de Poum » lance Henriette Hmaé-Tidjine, « D’autant plus que la commune de Poum a un pied dans l’eau et un pied sur terre. Ce qui est désolant, c’est qu’en l’espace de 40 ans d’existence, Poum en est encore aujourd’hui à régler ces besoins primaires. Et l’eau, la ressource la plus précieuse, manque toujours dans cette partie de la Calédonie ». Depuis quelques années, la commune a lancé une campagne de sensibilisation auprès de la population sur la gestion de la ressource en eau. Objectif : éviter le gaspillage et en cas de fuite sur les conduites, alerter directement les services concernés. Un véritable travail de conscientisation de la population mené sans relâche par l’ensemble des agents de Poum.
Acquérir les forages de la SLN
Aujourd’hui, le constat est celui-ci. L’installation de nouvelles populations sur leurs terres d’origines provoque une diminution de la pression et du débit d’eau. Conséquence : la commune a ouvert une bouche d’eau par exemple sur Yenghébane, avec un approvisionnement régulier par camion citerne. Une situation qui est provisoire. Quelles sont les solutions pour sortir la commune de cette pénurie en eau ? « La solution immédiate est d’acquérir les deux forages qui sont sur le massif minier de Poum exploités par la SLN », insiste Henriette Hmaé-Tidjine, « On les appelle le C1 et le C9. L’un produit 30m3 par heure et l’autre 8m3 par heure. Ce sont des forages qui pourraient résoudre notre problème dans l’immédiat puisque cela permettrait de renforcer le forage de Nomatch et notamment d’améliorer la qualité de l’eau ».
L’opposition de la DAVAR
Aujourd’hui, malgré plusieurs demandent auprès du mineur, la mairie n’a obtenu aucune réponse. En parallèle, les dernières recommandations de la DAVAR, opposent une utilisation de ces forages car fragilisés par l’activité minière. La commune s’interroge sur ces avertissements. « On ne comprend pas car à cet endroit, il y a un forage que la commune exploite depuis bien avant l’activité minière », souligne la première magistrate de la commune, « Aujourd’hui, ces recommandations nous mettent en difficultés ». Autre solution de substitution, prélever de l’eau dans les ressources de la Néhoué. Une solution mais trop onéreuse.
Poum, une commune oubliée
La commune en appelle aujourd’hui au soutien du territoire. « On a besoin que l’on prenne en main la situation de la population de Poum » lance Henriette Hmaé-Tidjine, « D’autant plus que la commune de Poum a un pied dans l’eau et un pied sur terre. Ce qui est désolant, c’est qu’en l’espace de 40 ans d’existence, Poum en est encore aujourd’hui à régler ces besoins primaires. Et l’eau, la ressource la plus précieuse, manque toujours dans cette partie de la Calédonie ». Depuis quelques années, la commune a lancé une campagne de sensibilisation auprès de la population sur la gestion de la ressource en eau. Objectif : éviter le gaspillage et en cas de fuite sur les conduites, alerter directement les services concernés. Un véritable travail de conscientisation de la population mené sans relâche par l’ensemble des agents de Poum.