Philippe Germain: «Le fonctionnement des institutions prochainement affecté»

Le fonctionnement des institutions va être «prochainement affecté», avertit le président du gouvernement. De l’actuel gouvernement, celui qui est démissionnaire depuis mi-août et doit céder la place au suivant. Mais les deux tentatives pour doter le nouvel exécutif de son nouveau président ont échoué. «Conséquences inévitables pour le Pays et pour les collectivités, les dossiers et les réformes urgentes s’accumulent. Mais au-delà, c’est tout le fonctionnement de la Nouvelle-Calédonie qui sera prochainement affecté, prévient Philipe Germain dans un communiqué diffusé cet après-midi.

Budget retardé ?

«Sachant que la reprise d’un gouvernement de plein exercice nécessite plusieurs semaines, et à défaut de l’élection prochaine d’un président de l’exécutif, il n’y aura pas de dépôt sur le bureau du Congrès de projet de budget avant le 15 novembre», estime-t-il. Et de poursuivre : «j’ai tenu à informer les présidents du Congrès, des provinces ainsi que les maires des 33 communes que faute de pouvoir adopter un budget avant le 1er janvier, il n’y aura pas de notification de dotations aux provinces et communes, aux établissements publics ainsi qu’aux associations dans les délais habituels.»

Impact sur le fonctionnement et l'investissement

Quant à l’action de la Nouvelle-Calédonie, l’actuel président «sera tenu d’engager les dépenses de fonctionnement par douzième, dans la limite de celles inscrites au budget de l’année précédente». Et pour les opérations d’investissement, «il sera limité à engager un quart des crédits ouverts au titre de l’exercice précédent».