Plus de 2000 fidèles réunis pour la 124e Convention protestante de Pâques à Lifou

124e Convention protestante de Pâques à Lifou
La tribu de Jokin a accueilli ce week-end la 124e Convention protestante de Pâques. Un moment très attendu par les habitants et leurs invités. En tout ce sont plus de 2000 fidèles qui se sont retrouvés, venus de Lifou et de Tiga.

Quarante délégations se sont retrouvées à Jokin, tribu du Nord de Lifou, dans le district de Wetr. Elles sont venues des quatre coins de l’île, mais aussi de Tiga.

Chants religieux

Ce sont d’ailleurs les invités de Tokanod qui ont eu le privilège de chanter en premier sous le grand faré, avant la prédication.

Après dix minutes de chants, les membres de la chorale sont satisfaits. "À Tiga, tout le monde chante. Pas besoin d’apprendre, c’est automatique, explique Georges Passa, le chef de chœurs de la délégation de Tiga. Alors c’est une fierté d’amener notre chorale ici à Lifou."

Les autres délégations se sont succédées sur scène, en alternance avec des interventions bibliques sur le thème de la résurrection.

124e Convention protestante de Pâques à Lifou

Restauration et accompagnement

Après une matinée de messe, la délégation de Tiga retourne chez ses hôtes pour le déjeuner. L’intensité de l’événement l'a comblée. "Ce qui est intéressant dans ces grands rassemblements, c’est la rencontre des gens et le partage, se réjouit Daniel Wabete, membre de délégation de Tiga. Pouvoir échanger sur le travail spirituel, mais aussi sur le reste, c’est important. Tiga, c’est une île, une tribu, qui fait partie de Lifou, mais qui est assez spéciale. Alors c’est riche de pouvoir échanger avec nos amis et nos familles de Lifou."

124e Convention protestante de Pâques à Lifou

Deux ans de préparation

C’est Frédéric Kalemu et sa famille qui accueillent la délégation. C’est le tirage au sort qui l’a choisi il y a deux ans, et depuis, il a passé son temps à préparer cette venue. "Le travail de la convention, c’est ça, pose cet habitant de Jokin. Les maisons accueillent les délégations venues d’autres tribus. On se doit de les surveiller, de les accompagner à la messe, de les restaurer."

Même l’apprentissage des chants de Tiga fait partie de cette préparation de la Convention. "J’ai commencé que la veille, s’amuse Frédéric. C’était juste après la coutume pour présenter les chants de Tiga."

Si le dimanche des Pâques est passé, le week-end se poursuit avec d’autres moments d’échanges et de partages avant le retour des délégations chez elles dans la journée de lundi.