Se laver les mains, désinfecter la zone et piquer. Un acte médical sans grande difficulté a priori, mais qu’il faut bien maîtriser. Hélène Pichot est chirurgien-dentiste, elle fait partie des professionnels qui se sont portés volontaires. Elle sera très bientôt habilitée à administrer des doses de vaccin anti-covid. "J'ai choisi de participer à cette formation, parce qu'en tant que professionnelle de santé, je souhaite me préparer à l'éventualité où on serait appelés à aider, à vacciner la population. Parce que j'imagine que les médecins, en cas d'épidémie, vont être vraiment débordés par le soin. Donc nous, en tant que pharmaciens, dentistes ou vétérinaires, on viendra en soutien."
J'imagine que les médecins, en cas d'épidémie, vont être vraiment débordés par le soin.
Paroles de soignant
Trois étapes de formation
Objectif : soutenir la campagne de vaccination en formant plus de soignants. Une formation qui se déroule en trois étapes. "Il y a une première phase théorique où on reprend les grands principes de la vaccination. On fait un point sur la Covid. Ensuite, il y a une partie travaux pratiques, toujours au sein de l'institut et une dernière phase pour valider l'acte en centre de vaccination", explique Carole Perraudeau, contrôleur technique et pédagogique à la Dass.
En revanche, ces soignants seront habilités à admnistrer uniquement le sérum contre le Covid-19.
Un appel entendu par 200 personnes. "S'il y a quelque chose à souligner, c'est la motivation des professionnels de santé. En deux ou trois jours, cent personnes s'étaient déjà incrites sur la plateforme", assure Hnassil Duhnara, directeur de l’Institut de formation des professions sanitaires et sociales.
Une campagne similaire va être lancée très prochainement en province Nord.
Le reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut :