Les opérateurs ont bien du mal à sortir du minerai depuis quelques semaines. Derniers blocages en date : le site de Kouaoua de la NMC (Nickel mining company) mais aussi celui de Poro appartenant à la SLN (Société le nickel). Deux centres dont l’activité est perturbée par des personnes extérieures à l’entreprise. « Il s’agit de mouvements de contestation liés au dégel du corps électoral et au pacte nickel », indique un opérateur, qui craint que ceux-ci durent jusqu'au 13 mai, date de l'examen de la révision constitutionnelle à l'Assemblée nationale.
Perturbations en chaîne
Autre site bloqué : le chargement d’un minéralier en aval de la mine Monéo, à Kouaoua. Là aussi, ce site du groupe Ballande est visé par des personnes qui ne sont pas salariées de l’entreprise.
Ces blocages interviennent dans un contexte déjà tendu pour l’approvisionnement en nickel. A Kouaoua, l’activité du centre minier de la SLN est entravée depuis plus de deux semaines. Tandis qu'à Thio, un collectif de riverains bloque les sites miniers pour réclamer des travaux de réfection des routes.