Il n’a que douze ans et trois années de pratique sérieuse derrière lui. Mais Hoani Lhotellier-Poirot a une idée bien précise de la suite qu’il veut donner à son investissement sportif dans l'escalade. Il vise les Jeux Olympiques dans ce sport qui lui a toujours collé à la peau. "C’est ma mère qui m’y a mis parce que je grimpais partout chez moi, s'amuse-t-il. Sur les canapés, les meubles... Et j’ai accroché direct."
Si la Nouvelle-Calédonie est réputée pour l’escalade de vitesse, rares sont ceux qui percent en escalade de difficulté. C'est pourtant le cas de Hoani. ll suit un programme d’entraînement précis. Son objectif : "aller le plus haut possible, confie-t-il. Ça passe : t’es content. Ça ne passe pas : c’est pas grave."
Direction les Championnats de France
Quand on pratique l'escalade, la coordination des appuis et des gestes pour chercher les prises relève d’un art certain. "Quand tu aimes bien l’escalade, tu aimes bien souffrir, décrit Hoani. Tu as mal aux doigts, aux pieds. Tu as mal partout, mais tu es content car tu as réussi des blocs, des voies... C’est incroyable."
Hoani prendra part aux championnats de France le 25 juin. Il retrouvera Bassa Mawem en septembre.