Elle admire Hirohiko Araki, Hiromu Arakawa et Tatsuki Fujimoto. Des noms qui ne vous parlent peut-être pas, mais qui sont des modèles pour Nolwenn Lavigne. Comme eux, l’étudiante espère devenir un jour une célèbre "mangaka", c’est-à-dire une autrice de manga.
C’est sa tante qui initie la toute jeune Nolwenn Lavigne au dessin et lui transmet le goût du manga. Une passion que "toute la famille encourage. Parfois, ils me disent que j’ai un très bon niveau en dessin, mais je sais que j’ai encore beaucoup de progrès à faire et que le chemin ne sera pas facile."
Un milieu "plutôt patriarcal"
Le milieu du manga est "plutôt patriarcal, et il est plus facile d’être une femme mangaka à l’étranger qu’au Japon", note-t-elle. Pas de quoi décourager la jeune femme qui prend en exemple l’un des mangas les plus populaires de ces dernières années, Demon Slayer, signé de la jeune Koyoharu Gotoge.
Mais qu’est-ce qui plaît tant à la jeunesse calédonienne dans le manga, au point que le genre a son festival annuel ? "On peut s’identifier facilement. En général, le héros est un looser, qui à force de travail ou d’acharnement fini par réussir, c’est plus ouvert à une certaine diversité", assure la jeune femme.
Bientôt un manga calédonien ?
"Fière de ses origines calédoniennes", Nolwenn Lavigne aimerait "pourquoi pas un jour, écrire une histoire avec des éléments de chez nous, des paysages ou un personnage, on a une identité forte alors ça pourrait fonctionner", mais pour l’instant, elle se concentre sur l’apprentissage du dessin et de la culture japonaise. Pour la première fois cette année, la jeune femme doit s’envoler pour le pays du Soleil levant et du manga.
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