Durant ces quatre jours d'exposition, ils étaient en moyenne entre 3 000 et 5 000 visiteurs chaque jour. Certains attendaient cet événement pour changer de véhicule alors que d'autres flânaient tout simplement. "Je vais peut-être attendre la fin de l'année. Je vais écrire au père Noël qui m'apportera peut-être tout ce qu'il faut", s'amuse un visiteur.
Et puis il y avait ceux qui avaient un objectif bien précis : trouver le pick-up idéal. "On habite sur Koné, donc c'est bon pour la tribu", glisse une jeune femme.
Encore un mois pour les indécis
Des visiteurs dans l'ensemble ravis. Même si tous n'ont pas encore le budget nécessaire, malgré les nombreux organismes de financement présents et les offres promotionnelles spéciales salon. "Ce n'est pas tous les jours que toutes les marques sont réunies avec des offres exceptionnelles, avec les organismes de financement, les assurances, détaille Nicolas Caron, commercial chez un concessionnaire. Tout est fait pour que la magie opère."
Du côté des commerciaux, il y a tout de même eu de belles surprises quant à l'intérêt des visiteurs sachant que les offres promotionnelles se poursuivent encore pendant un mois pour les indécis."Sur les premiers jours, les gens étaient vraiment décidés. Ils savaient pourquoi ils venaient, donc on a pu faire des ventes, précise Yorick Dang, président d'une concession automobile. Samedi, on a eu beaucoup plus de curieux, qui ont aussi déclenché des ventes, j'étais surpris."
250 modèles exposés
Après deux ans d'absence et avec près de 250 modèles exposés, les organisateurs estiment le nombre de visiteurs à 15 000 sur les quatre jours. "De ce qu'on peut voir, on est peut-être un peu en dessous des années précédentes, mais les gens sont quand même venus. Ils jouent le jeu et on est vraiment satisfait", confirme Vincent Andolino, organisateur.
D'ailleurs, on est bien loin des salons des années 80. "C'est mon père qui en 1987 a organisé le premier salon de l'automobile à Espace 3 000 à Ducos. Il y a avait 3 000 m2 contre 23 000 m2 aujourd'hui", se souvient Angélique Senbel, organisatrice.