Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a préparé et adopté un avant-projet de loi du pays en vue d’instituer la fameuse «taxe sucre» : une redevance comportementale qui s’appliquerait à certains produits sucrés.
Sheïma Riahi, Gaël Detcheverry et Michel Marin, avec Françoise Tromeur •
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Le sujet, récurrent, apparaissait dans la feuille de route du nouveau gouvernement, telle qu’énoncée par Thierry Santa le 22 août : une taxe comportementale sur le sucre va être proposée au Congrès. L’avant-projet de loi du pays a été adopté par l’exécutif calédonien, ce lundi.
Quels produits ?
Cette taxe serait applicable sur les boissons qui contiennent du sucre, qu’il soit ajouté ou non (jus de fruits, sirops, eaux minérales ou gazéifiées additionnées de sucre, bières sans alcool). Ainsi que sur les boissons lactées qui contiennent du sucre, les crèmes glacées, les sorbets, les confiseries, le chocolat ou encore les préparations à base de cacao. Plus le produit est sucré, plus il serait taxé. Mais les gâteaux ne seraient pas concernés.
Les explications de Sheïma Riahi, Gaël Detcheverry et Michel Marin :
Le produit de la taxe serait affecté à l’Agence sanitaire et sociale, pour contribuer à ses missions ainsi qu’au financement des comptes sociaux. Ses taux feront l’objet d’une délibération d'application qui sera soumise au Congrès en même temps.
Face à l'obésité et au diabète
But affiché de cette mesure, qui découle du plan de santé Do Kamo : «réduire les coûts de santé publique liés à l’obésité et aux maladies non transmissibles», résume la présentation du texte. Comme le diabète et notamment le fléau sanitaire que représente en Calédonie le diabète de type 2.