Alerte aux algues noires dans la Baie de Chateaubriand. La baignade et les activités nautiques sont interdites dans la zone depuis jeudi, et ce jusqu’à nouvel ordre.
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L'interdiction de baignade concerne la portion de plage située entre les tribus de Qanono et de Luecila. En cause, une présence anormale d’algues qui polluent les eaux. Pour l’heure, cela reste une suspicion mais il serait fort probable que ces algues, nommées « Lyngbya majuscula », une cyanobactérie, soient la cause de certaines pathologies comme des lésions localisées au niveau des parties intimes.
"Cette pathologie est gênante mais se soigne", rassure Yves-Marie Ducrot, médecin au centre médico-social de Wé-Lifou. C’est lui qui a donné l’alerte à la DASS, la Direction des Affaires sanitaires et sociales, après avoir reçu en urgence trois personnes le même jour et qui présentaient les mêmes symptômes. Lors de ses recherches, le médecin a recensé une trentaine de cas similaires sur le secteur et tous les malades ont un point commun : ils ont traversé le même amas d’algues, Baie de Chateaubriand, avant de rejoindre le bleu. Les premiers symptômes sont apparus, selon eux, après la baignade, avec des lésions, comme des brûlures, au niveau des parties génitales. Explications du docteur Yves-Marie Ducrot, médecin au centre médico-social de Wé-Lifou, joint par Malia Noukouan :
Selon le docteur Ducrot, dès lors que la baignade sera de nouveau autorisée, il sera important de se rincer rapidement en cas de contact avec ces algues noires. En attendant, des échantillons d’algues ont été envoyés à l’IRD, l’Institut de recherche et de développement. Les résultats sont attendus fin octobre. Selon les premières hypothèses avancées, la présence de ces algues près de la plage, et que l’on trouve en général dans les profondeurs, s’expliquerait par le réchauffement climatique. Une hypothèse qui reste à confirmer par les chercheurs et biologistes.
Par mesure de précaution, la mairie de Lifou a pris un arrêté interdisant la baignade et les activités nautiques dans la Baie de Chateaubriand. La municipalité s’interroge notamment sur les moyens à mettre en œuvre pour éradiquer cette espèce. Les explications de Robert Xowie, le maire de Lifou, interrogé par Malia Noukouan :
Le maire appelle les responsables des hôtels à communiquer l’information auprès de leur clientèle. Et de préciser que cette interdiction concerne exclusivement la plage de la Baie de Chateaubriand.
"Cette pathologie est gênante mais se soigne", rassure Yves-Marie Ducrot, médecin au centre médico-social de Wé-Lifou. C’est lui qui a donné l’alerte à la DASS, la Direction des Affaires sanitaires et sociales, après avoir reçu en urgence trois personnes le même jour et qui présentaient les mêmes symptômes. Lors de ses recherches, le médecin a recensé une trentaine de cas similaires sur le secteur et tous les malades ont un point commun : ils ont traversé le même amas d’algues, Baie de Chateaubriand, avant de rejoindre le bleu. Les premiers symptômes sont apparus, selon eux, après la baignade, avec des lésions, comme des brûlures, au niveau des parties génitales. Explications du docteur Yves-Marie Ducrot, médecin au centre médico-social de Wé-Lifou, joint par Malia Noukouan :
Selon le docteur Ducrot, dès lors que la baignade sera de nouveau autorisée, il sera important de se rincer rapidement en cas de contact avec ces algues noires. En attendant, des échantillons d’algues ont été envoyés à l’IRD, l’Institut de recherche et de développement. Les résultats sont attendus fin octobre. Selon les premières hypothèses avancées, la présence de ces algues près de la plage, et que l’on trouve en général dans les profondeurs, s’expliquerait par le réchauffement climatique. Une hypothèse qui reste à confirmer par les chercheurs et biologistes.
Par mesure de précaution, la mairie de Lifou a pris un arrêté interdisant la baignade et les activités nautiques dans la Baie de Chateaubriand. La municipalité s’interroge notamment sur les moyens à mettre en œuvre pour éradiquer cette espèce. Les explications de Robert Xowie, le maire de Lifou, interrogé par Malia Noukouan :
Le maire appelle les responsables des hôtels à communiquer l’information auprès de leur clientèle. Et de préciser que cette interdiction concerne exclusivement la plage de la Baie de Chateaubriand.