Une centaine de cas actifs sur Lifou et presqu'autant sur Ouvéa depuis la mi-janvier, tandis qu'une vingtaine étaient recensés à Maré. La recrudescence de contaminations aux Loyauté est notamment attribuée aux nombreux déplacements pendant ces grandes vacances, et à une baisse de la vigilance sur les gestes barrières.
Marie-Rose Waïa est à la tête de la Dacas, direction provinciale de l’Action communautaire et de l’action sanitaire. Elle s'attarde sur la situation à Ouvéa : l'île n'a plus observé de contamination entre le 30 octobre 2021 et le 18 janvier 2022, avant de connaître "une explosion de cas", neuf annoncés d'un coup, puis des journées où ils ne cessaient d'être plus nombreux que la veille.
Vacci'tribs
Les Loyaltiens sont appelés à la plus grande prudence. Au mercredi 26 janvier, aucune hospitalisation n’était signalée mais les services sanitaires multiplient les messages de prévention à travers les dispensaires, en lien avec les chefs de tribus et de districts. En parallèle, les actions de terrain se poursuivent. "La Vacci'tribs a débuté pour Lifou", mentionne ainsi Marie-Rose Waïa. Rendez-vous lundi 31 janvier, par exemple, à Jozip de 8 heures à 11 heures puis à Traput de 11h30 à 14h30.
"Une vaccination de rappel, surtout, mais on a encore des personnes qui viennent se vacciner pour la première dose et des personne pour la deuxième dose. Sur Ouvéa, on est en train de s'organiser. Et sur Maré, la vaccination est toujours assurée au niveau des deux dispensaires. "
Le virus circule très très activement. Nous sommes presque sûr que c'est Omicron, mais on a encore des poches de delta et ça reste un virus qui peut être dangereux, pour nos personnes fragiles qui ne sont pas vaccinées.
Marie-Rose Waïa, directrice de la Dacas
Point sur delta et omicron aux îles par la directrice de la Dacas, interrogée par Cédrick Wakahugnème