Près de 400 maquereaux ont été pêchés lundi baie de Wadra pour la dernière session de pêche organisée par le clan gardien, dans le respect des traditions.
•
Le rituel est immuable. Chaque année en cette saison, les habitants de la tribu de Mou se retrouvent baie de Wadra pour pêcher le maquereau. Mais cette pêche ne se pratique pas n’importe comment : c’est le clan gardien chargé de veiller à la préservation de la ressource qui donne son feu vert.
Ce lundi, dans la baie baignée de soleil, une vingtaine d’hommes quadrille la zone de pêche avec des filets et leurs éperviers. Il s’agit de la troisième – et dernière - session de pêche organisée cette année. Une pêche à laquelle Jessy participe depuis son enfance : « A notre époque, quand c’était le moment de venir pêcher le maquereau, eh bien on n’allait pas à l’école le lundi ! Tout le monde venait ici parce que c’est de tradition et comme ça tous les enfants voyaient comment on faisait. »
Les tâches sont réparties entre tous les membres de la tribu. Les femmes et les filles récupèrent les poissons et remplissent leurs cabas. 11 voyages pour Louise, qui va déverser les poissons qu’elle a ramassés à l’ombre d’un arbre sur des feuilles de cocotier.
A la fin de la pêche, les poissons sont comptés et partagés « par clan et à côté il y a aussi le grand chef et le petit chef », explique Beni Boula.
Sous l’ombre des cocotiers, chacun récupère sa part, les familles repartent avec 11 maquereaux chacune.
Au total, plus de 2 000 maquereaux ont été pêchés au cours de ces trois sessions de pêche, baie de Wadra, où l’interdiction de baignade et de pêche est désormais levée.
A notre époque, quand c’était le moment de venir pêcher le maquereau, eh bien on n’allait pas à l’école le lundi ! Tout le monde venait ici parce que c’est de tradition et comme ça tous les enfants voyaient comment on faisait.
Ce lundi, dans la baie baignée de soleil, une vingtaine d’hommes quadrille la zone de pêche avec des filets et leurs éperviers. Il s’agit de la troisième – et dernière - session de pêche organisée cette année. Une pêche à laquelle Jessy participe depuis son enfance : « A notre époque, quand c’était le moment de venir pêcher le maquereau, eh bien on n’allait pas à l’école le lundi ! Tout le monde venait ici parce que c’est de tradition et comme ça tous les enfants voyaient comment on faisait. »
Fermeture de la pêche et des activités nautiques
L’autorisation de pêcher n’est pas donnée par n’importe qui, c’est au clan Apiangajoxu qu’appartient cette responsabilité. « Ce clan-là prévient la tribu, le grand chef, qu’il y a le banc de maquereaux et du coup on ferme la baignade et toute forme de pêche dans la baie, explique Beni Boula. Quand ils arrivent, les maquereaux sont encore tous petits. Le clan est chargé de les nourrir et c’est lui qui juge ensuite si c’est le moment de pêcher, en fonction de la taille des maquereaux. »Quand ils arrivent, les maquereaux sont encore tous petits. Le clan est chargé de les nourrir et c’est lui qui juge ensuite si c’est le moment de pêcher, en fonction de la taille des maquereaux.
Les tâches sont réparties entre tous les membres de la tribu. Les femmes et les filles récupèrent les poissons et remplissent leurs cabas. 11 voyages pour Louise, qui va déverser les poissons qu’elle a ramassés à l’ombre d’un arbre sur des feuilles de cocotier.
A la fin de la pêche, les poissons sont comptés et partagés « par clan et à côté il y a aussi le grand chef et le petit chef », explique Beni Boula.
Sous l’ombre des cocotiers, chacun récupère sa part, les familles repartent avec 11 maquereaux chacune.
Au total, plus de 2 000 maquereaux ont été pêchés au cours de ces trois sessions de pêche, baie de Wadra, où l’interdiction de baignade et de pêche est désormais levée.
Le reportage sur la pêche traditionnelle aux maquereaux de Clarisse Watue