Le centre d'enfouissement n'existe plus depuis février à Lifou. Les déchets non dangereux des habitants sont désormais broyés puis déposés dans un "casier" creusé dans le sol. Le fond est couvert d'une géomembrane étanche pour réduire les risques de pollution. Le bassin est également équipé d'un système de captage des lixiviats, jus issus des déchets, et de l'eau de pluie.
Ce liquide est ensuite transféré dans un autre casier, où "les UV vont tuer la pollution en surface", explique Jacques Luepak, directeur adjoint des services techniques de la mairie de Lifou.
Du vétiver pour dépolluer le jus des déchets
Puis il s’écoule vers d’autres bassins pour d'autres types de traitement. Dans celui-ci, il y du vétiver. Les plantes vont finir de le dépolluer puis il pourra être relâché dans la nature. Une surveillance de la qualité de la nappe phréatique de l’île est cependant régulièrement effectuée, rassure Jacques Luepak.
Un équipement à 600 millions de francs
La nouvelle installation peut stocker les ordures ménagères résiduelles et certains déchets non recyclables. Les déchets dangereux, électroniques ou encore certains emballages ne sont pas admis. L'équipement a coûté 600 millions de francs à la mairie de Lifou. Une mise aux normes nécessaire pour faire face à une augmentation de la population et aux nouveaux modes de consommation des habitants.