Quel avenir pour notre pays? C’est le thème du deuxième congrès du mouvement Dynamique Autochtone, réuni à la tribu de Nece à Maré. Au second référendum, le mouvement avait appelé à voter «non» à l’indépendance. Deux mois plus tard, il a invité tous les partis politiques à ses discussions.
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Difficile de faire l’impasse sur le devoir de mémoire, au sein de la tribu du fondateur du LKS, le grand chef Nidoïsh Naisseline décédé en 2015. Un parti duquel est issu le mouvement Dynamique Autochtone. Ce vendredi, c’est donc tout naturellement que les congressistes se sont recueillis sur la tombe du grand chef de Guama, ancien président de la province des Iles et ancien élu du Congrès.
Le lieu est à la fois chargé d’histoire et empreint d’une symbolique forte. C’est ici que sont réunis à jamais, les représentants de la coutume, et ceux de la foi chrétienne. Le rappel a été fait durant la cérémonie selon laquelle c’est la grand chefferie qui a reçu l’évangile, à la fin du XIXe siècle. Une sorte de toile de fond, sur laquelle s’est construit le discours de l’autochtonie, ouvert sur le monde et défendu par Dynamique Autochtone.
Le mouvement avait appelé à voter «non» à l’indépendance, au référendum du 04 octobre dernier. Dans le but de recueillir tous les avis sur la question : comment construire le pays de demain? Il a invité tous les partis politiques à l’occasion de ce second congrès, mais seuls les partis indépendantistes l'Union Calédonienne et la Dynamique Unitaire Sud se sont déplacés.
« Le fait que pour son deuxième congrès, la dynamique autochtone invite tous les autres partis nationalistes et indépendantistes, même si tout le monde n’a pas répondu présent, on a tout de même des représentants des partis politiques sur place. Les discussions sont très constructives », ajoute de son côté Sylvain Pabouty de la Dynamique Unitaire Sud.
Les événements de Roh n’ont pas été abordés durant ce premier jour de congrès. Par soucis d’apaisement, la grande chefferie n’a pas souhaité s’exprimer. Les débats des congressistes eux se poursuivent ce samedi, à l’issue desquels une synthèse sera établie.
Le reportage de Thérèse Waïa et Carawiane Carawiane :
Ouverture sur le monde
Le lieu est à la fois chargé d’histoire et empreint d’une symbolique forte. C’est ici que sont réunis à jamais, les représentants de la coutume, et ceux de la foi chrétienne. Le rappel a été fait durant la cérémonie selon laquelle c’est la grand chefferie qui a reçu l’évangile, à la fin du XIXe siècle. Une sorte de toile de fond, sur laquelle s’est construit le discours de l’autochtonie, ouvert sur le monde et défendu par Dynamique Autochtone.
Nos chefferies doivent toujours exister et nos valeurs, nous devons les défendre. Il faut que les échanges soient orientés vers ce qui nous attend, vers l’avenir - Noël Wamejo, président de la Dynamique Autochtone
Dialogue
Le mouvement avait appelé à voter «non» à l’indépendance, au référendum du 04 octobre dernier. Dans le but de recueillir tous les avis sur la question : comment construire le pays de demain? Il a invité tous les partis politiques à l’occasion de ce second congrès, mais seuls les partis indépendantistes l'Union Calédonienne et la Dynamique Unitaire Sud se sont déplacés.
D’après nous, le mouvement s’inscrit déjà dans le cadre d’une pleine souveraineté kanak. Après, c’est aussi notre responsabilité de pouvoir continuer à travailler, dialoguer autour du projet de société et de la future constitution du pays. Afin de construire cette victoire et d'associer l’ensemble des acteurs du pays - Mickaël Forest, Union Calédonienne
« Le fait que pour son deuxième congrès, la dynamique autochtone invite tous les autres partis nationalistes et indépendantistes, même si tout le monde n’a pas répondu présent, on a tout de même des représentants des partis politiques sur place. Les discussions sont très constructives », ajoute de son côté Sylvain Pabouty de la Dynamique Unitaire Sud.
Les débats se poursuivent ce samedi
Les événements de Roh n’ont pas été abordés durant ce premier jour de congrès. Par soucis d’apaisement, la grande chefferie n’a pas souhaité s’exprimer. Les débats des congressistes eux se poursuivent ce samedi, à l’issue desquels une synthèse sera établie.Le reportage de Thérèse Waïa et Carawiane Carawiane :