Après les exactions survenues à Roh, dans le district maréen de Guahma en début de semaine, l’État en appelle au calme et à la raison. Une centaine de personnes ont été déplacées et devraient rejoindre Nouméa.
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Après les violences et les tensions, place à l’enquête sur l'île de Maré. Stéphane Lucien-Brun, commissaire délégué de la République pour la province des îles Loyauté, a été dépêché sur place ce mercredi. Il était l’invité du journal de midi de Nc la 1ere.
« L’État est préoccupé par cette situation et en appelle au calme et à la raison, afin de trouver rapidement une issue pacifique et durable. Dans un esprit de responsabilité, de dignité et de respect, il est maintenant temps de se soumettre à la loi, pour que l’île de Maré retrouve calme et sérénité ».
L’entretien de Stéphane Lucien-Brun, interrogé par Anne-Claire Lévêque :
Des événements qui « interpellent nos consciences, nous citoyens de ce pays, mais aussi nous qui avons à assumer des responsabilités sociales et politiques, à différents échelons du pays », assure Victor Tutugoro, président de l'Union Progressiste en Mélanésie.
Rappelant que « l'accueil de l'autre, le respect de la vie et le respect d'autrui, sont des valeurs fortes qui ont accompagné notre culture mélanésienne au travers du temps ».
Le bureau politique du FLNKS appelle « chacune et chacun au calme, afin que la raison l'emporte, pour renouer les fils du dialogue ».
Le point de situation de Brigitte Whaap :
Quelle situation sur place?
« Le climat actuel va vers l’apaisement. Devant les violences survenues, le haut-commissaire a demandé à la gendarmerie de rapidement déployer des moyens de maintien de l’ordre. À ce jour, le dispositif en place est d’une soixantaine de gendarmes, trois pelotons mobiles, soit quarante-huit gendarmes en tout. Neuf gendarmes du GIGN, qui appuient deux enquêteurs judiciaires, chargés de procéder à des investigations sur place, c’est-à-dire des prélèvements, des témoignages et des auditions. Afin d’identifier et d'appréhender les auteurs des dégradations commises ».Vers une fin de conflit?
« À l’heure actuelle, les familles concernées par ce conflit ont quitté la tribu de Roh, dans la perspective de rejoindre Nouméa. Ces départs devraient apaiser la situation, car cela a répondu aux décisions coutumières locales. Ces familles qui regroupent 120 personnes sont à l’abri dans une tribu du Nord de Maré. Des mesures sociales sont en cours d’étude, par la mairie, la province des Iles et le gouvernement, pour leur permettre de s’installer sur Nouméa, le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions ».Le rôle de l’État dans cette situation, a été de maintenir l’ordre public. Fort heureusement, nous ne déplorons aucune victime corporelle à cette heure. Côté matériel, on comptabilise neuf maisons détruites, cinq véhicules légers, un bateau et un gîte, qui comprenait quatre bungalows - Stéphane Lucien-Brun, commissaire délégué de la République pour la province des îles Loyauté
Quel message aux acteurs locaux?
« L’État est préoccupé par cette situation et en appelle au calme et à la raison, afin de trouver rapidement une issue pacifique et durable. Dans un esprit de responsabilité, de dignité et de respect, il est maintenant temps de se soumettre à la loi, pour que l’île de Maré retrouve calme et sérénité ».L’entretien de Stéphane Lucien-Brun, interrogé par Anne-Claire Lévêque :
Stéphane Lucien Brun, commissaire délégué de la République pour la province des îles Loyauté
Le FLNKS appelle également au calme
Des événements qui « interpellent nos consciences, nous citoyens de ce pays, mais aussi nous qui avons à assumer des responsabilités sociales et politiques, à différents échelons du pays », assure Victor Tutugoro, président de l'Union Progressiste en Mélanésie.Rappelant que « l'accueil de l'autre, le respect de la vie et le respect d'autrui, sont des valeurs fortes qui ont accompagné notre culture mélanésienne au travers du temps ».
Le bureau politique du FLNKS appelle « chacune et chacun au calme, afin que la raison l'emporte, pour renouer les fils du dialogue ».
Le point de situation de Brigitte Whaap :