Fermés, les dispensaires de Saint-Joseph, au Nord, et de Mouli, au Sud, tandis que celui de Hulup n’assure que les urgences. La décision est drastique. Mais la province Îles espère qu’elle permettra de créer un électrochoc, suite aux agressions dont ont été victimes les soignants d’Ouvéa, sur fond d’alcool.
C’est la volonté d’envoyer un message, de demander la population de faire cesser toutes ces incivilités, de revenir à de la courtoisie.
Rina Parau, directrice des services provinciaux à Ouvéa
Apaiser pour rassurer
La crainte de la province : que les médecins et infirmiers quittent l’île et préfèrent prendre des engagements ailleurs. "Ce serait catastrophique pour notre système de santé." Car la pénurie de personnel médical est criante, partout, même dans l'Hexagone.
Il faut donc apaiser au plus vite la situation, estime Jacques Lalié, président de la PIL, qui dénonce ces agressions dans un communiqué. "La province des îles doit être solidaire avec le personnel médical", explique-t-il à NC la 1ère. "Des coutumiers se mobilisent pour mercredi, pour parler, convoquer les jeunes et tout ça." En attendant que le message passe, le service minimum est maintenu, au moins jusqu’au début de la semaine prochaine.
La situation des centres médico-sociaux sur Ouvéa, par Charlotte Mannevy