Ils sont arrivés timidement dans le paysage il y a 5 ans. Aujourd'hui, ils sont 17 pompiers volontaires à Ouvéa et petit à petit la caserne a trouvé sa place sur l’île.
Avant les habitants étaient un peu méfiants parce que la caserne venait de se créer, ils ne connaissaient pas les pompiers. Maintenant, il y a une facilité avec la population, au niveau des interventions également et du point de vue relationnel avec la population.
Mickael Tuakoifenua, sergent-chef des sapeurs-pompiers d’Ouvéa
Être pompier à Ouvéa c’est travailler au plus proche de la population pour des interventions du quotidien ou des cas plus graves parfois : des feux de forêts ou de l’aide à la personne.
Leur présence est aussi essentielle lors des cyclones, comme cette semaine avec la dépression Ruby. Au fil des années, ils ont gagné en efficacité. Les pompiers étaient en ordre de marche dès la pré-alerte. “L’alerte 2 a été déclenchée plus tôt, donc cela nous a permis de nous organiser et c’était un point positif. Et cela a permis aux gens de se préparer", explique le sergent-chef.
Dès la levée des alertes, l’unique camion s'est faufilé sur les axes les plus reculés de l’île.
On roule sur les petits axes pour voir si les routes ne sont pas bloquées et les dégager au maximum pour que les gens puissent circuler.
Lenny, pompier Ouvéa
À ce jour aucune femme pompier ne fait partie des effectifs de la caserne. De nouveaux recrutements sont prévus dans les semaines qui viennent avec des postes réservés aux femmes cette fois, comme le demande la population.