À Koné et Pouembout, peu importe les étiquettes politiques, toute la population se mobilise pour des opérations de surveillance, chaque nuit. C'est déjà la huitième nuit de patrouille pour certains. " En province Nord, le vivre ensemble on l'a déjà", lance Gaël Michel-Villaz, entrepreneur de Pouembout.
Il faut qu'on s'appuie sur ce point-là : on vit ensemble, on cohabite ensemble, on travaille ensemble. Pas besoin de se monter les uns contre les autres, il faut travailler sur ce qui nous rassemble, pas sur ce qui nous divise.
Gaël Michel-Villaz, entrepreneur de Pouembout
Une centaine de personnes mobilisée
Ils sont environ une centaine, postés à des endroits stratégiques, statiques ou en mouvement, certains sont même à cheval ! Ces opérations de surveillance ont démarré depuis le début des émeutes à Nouméa, grâce au GDPL clanique de Baco. " Ici il y a beaucoup d'emplois, on ne veut pas que tout le monde perde son emploi. Ici, on a ce bassin d'emplois de 250 personnes qu'il faut protéger et on est intervenu un peu en dehors aussi", explique Fabien Anglement, chargé de mission du GDPL clanique de Baco.
Ces opérations de surveillance devraient durer encore au moins trois semaines.