Découverte de la vannerie à Hienghène

15 femmes volontaires ont participé toute la semaine à la résidence de vannerie au centre culturel de Hienghène. La première du genre depuis le déconfinement.
Trois tresseuses expérimentées montrent comment tresser la natte, la couronne, et les objets de décoration. Rosa Boiguivi, de Balade, à Pouébo, montre aux apprentis tresseuses, comment débute le tressage de la natte.

"La natte de bonjour ou la natte de coutume, c’est le plus simple, mais il y en a d’autres. Ici, ce sont toutes des débutantes mais pour des débutantes, c’est comme des pros ! Je leur ai dit que par rapport à moi quand j’ai commencé, je n’avais pas des résultats comme ça du premier coup" confie-t-elle.
 

Tisser des liens 


Parmi les cinq femmes autour de Rosa, Christine. Elle travaille à Lifou et est de passage sur Hienghène. Elle est motivée par la volonté d’en savoir un peu plus. "C’est pour avoir le contact avec des femmes kanak, leurs coutumes, discuter, échanger...." explique-t-elle.
 

Ça fait longtemps que je voulais faire mais je n’avais jamais le temps mais je me suis pris un temps pour venir voir comment ça se passe ici et je suis bien contente de ma semaine. On a appris plein de choses : à tresser une natte etc. - indique Viviane Bouarat, qui apprend à tresser des couronnes en feuilles de pandanus. 


La formatrice, Patricia Teimbouit, est ravie de ces tresseuses débutantes. Une semaine riche en apprentissage. La résidence qui a commencé lundi, se termine ce vendredi.