Houaïlou se relève difficilement après les inondations et les glissements de terrains du 22 novembre dernier, les dégâts sont considérables.
Ces derniers jours, la commune a reçu une aide globale de 100 millions CFP, la moitié avait été votée par le congrès la semaine dernière et l'autre moitié a été débloquée par le Fonds nickel ce mardi, suite à la demande formulée par maire de Houaïlou, fin novembre. Les fonds aideront à la reconstruction du centre de secours de la commune, entièrement dévasté par les intempéries, et de réparer une partie des dégâts causés par l’activité minière. Une enveloppe budgétaire bien en deçà des pertes subies par la commune. La première évaluation des dégâts se chiffre aujourd'hui à plus de 900 millions de francs, comme l’explique Pascal Sawa, le maire de Houaïlou.
L’évaluation n’est pas terminée, il reste un autre gros chantier, celui du relogement des habitants vivants dans les zones à risques. Les études sont en cours et les travaux devraient encore alourdir le budget de la commune. Pour prévenir ces catastrophes, le maire Pascal Sawa prône un aménagement raisonné du territoire, il en appelle aux responsabilités de chacun.
Pour l'heure, la priorité est de poursuivre le désengrènement des cours d'eau et des zones touchées par les glissements de terrain. Il faudra également assurer le renforcement des berges sur les zones de Ouakaya, Gouareu et Donéva d'un côté, puis celui de la zone de Poro d'autre part. En outre, la réfection des réseaux routiers et d'adduction en eau potable se poursuivent. Le chemin est encore long.
Un mois et demi après la catastrophe, Houaïlou continue de panser ses plaies. Les aides financières et matérielles venues de tout le territoire ont permis de fournir aux habitants des biens de premières nécessités, de quoi se nourrir, se couvrir et se loger.
Au-delà de la partie financière, il y a aussi des pertes humaines inestimables. Rappelons-le, cinq personnes ont perdu la vie le 22 novembre dernier dans ces inondations et glissements de terrains, et trois personnes sont toujours portées disparues
Pascal Sawa, maire de Houaïlou
Pascal Sawa, maire de Houaïlou
Un mois et demi après la catastrophe, Houaïlou continue de panser ses plaies. Les aides financières et matérielles venues de tout le territoire ont permis de fournir aux habitants des biens de premières nécessités, de quoi se nourrir, se couvrir et se loger.
Au-delà de la partie financière, il y a aussi des pertes humaines inestimables. Rappelons-le, cinq personnes ont perdu la vie le 22 novembre dernier dans ces inondations et glissements de terrains, et trois personnes sont toujours portées disparues