En février dernier, une jeune femme de 29 ans aurait trouvé la mort dans des circonstances à éclaircir. Depuis, le compagnon, premier témoin, est introuvable, et le traitement judiciaire, lui, est jugé "trop long". Cette marche à Houaïlou dénonçait donc ce sentiment d'impunité.
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A sept jours de la journée internationale des droits des femmes, la mairie et l'association des femmes de Houaïlou ont pris l'initiative d'organiser une marche contre les violences faites aux femmes dans un contexte particulier.
Une jeune femme, surnommée affectueusement "Momo" serait morte dans des circonstances à déterminer. La gendarmerie peine à avoir des témoignages et des preuves concordantes.
Les proches pointent du doigt le compagnon de la jeune femme qui avait seulement 29 ans. Selon eux, elle serait décédée dans la nuit du 11 au 12 février à la tribu de Karovin, à Houaïlou, sous les coups de son compagnon.
Or, à ce stade de la procédure, la gendarmerie enquête sur un accident faute d'éléments portant vers un homicide. Le compagnon est donc un témoin clé pour comprendre les circonstances de la mort tragique de "Momo".
Plus de 200 participants
Les habitants de la commune ont entamé leur marche vendredi, à 8h, à hauteur du pont au niveau du rond point. Ils se sont ensuite dirigés vers la gendarmerie.
Un arrêt stratégique pour montrer aux autorités leurs mécontentements face au traitement judiciaire qui est mené sur cette enquête en cours. Le compagnon, défavorablement connu des services de gendarmerie, est quant à lui recherché, en qualité de témoin, afin de recueillir son témoignage sur ce qui s'est passé cette nuit de février.
Pascal Sawa répond à Marguerite Poigoune.
Le reportage de Gilbert Assawa et David Sigal.
Le corps de la défunte était alors transportée à son domicile.
Sur les lieux, les militaires de la brigade de Houailou ont relevé un certain nombre d'anomalies laissant planer quelques doutes quant aux circonstances réelles du décès de la victime.
Le compagnon, un témoin "activement recherché"
Le seul témoin de l'accident n'était pas présent sur les lieux. Il s'agirait de son ami, défavorablement connu.
L'enquête confiée à la section de recherches de Nouméa a confirmé que la victime aurait été en réalité rouée de coups portés avec une extrême violence.
Depuis cette date, le témoin est activement recherché.
Une jeune femme, surnommée affectueusement "Momo" serait morte dans des circonstances à déterminer. La gendarmerie peine à avoir des témoignages et des preuves concordantes.
Les proches pointent du doigt le compagnon de la jeune femme qui avait seulement 29 ans. Selon eux, elle serait décédée dans la nuit du 11 au 12 février à la tribu de Karovin, à Houaïlou, sous les coups de son compagnon.
Or, à ce stade de la procédure, la gendarmerie enquête sur un accident faute d'éléments portant vers un homicide. Le compagnon est donc un témoin clé pour comprendre les circonstances de la mort tragique de "Momo".
Plus de 200 participants
Les habitants de la commune ont entamé leur marche vendredi, à 8h, à hauteur du pont au niveau du rond point. Ils se sont ensuite dirigés vers la gendarmerie.
Un arrêt stratégique pour montrer aux autorités leurs mécontentements face au traitement judiciaire qui est mené sur cette enquête en cours. Le compagnon, défavorablement connu des services de gendarmerie, est quant à lui recherché, en qualité de témoin, afin de recueillir son témoignage sur ce qui s'est passé cette nuit de février.
"On souhaite plus de considération dans les démarches, par exemple, le dépôt de plainte (...) concernant cette affaire en particulier et aussi,
de manière plus générale, les affaires de violences conjugales"
Pascal Sawa, le maire de Houaïlou
Pascal Sawa répond à Marguerite Poigoune.
Le reportage de Gilbert Assawa et David Sigal.
Communiqué du parquet
Le 12 février 2019 à 02H21, le SAMU a signalé le décès d'une jeune femme de 29 ans, suite à un accident de voie publique qui aurait eu lieu une heure et demi auparavant.Le corps de la défunte était alors transportée à son domicile.
Sur les lieux, les militaires de la brigade de Houailou ont relevé un certain nombre d'anomalies laissant planer quelques doutes quant aux circonstances réelles du décès de la victime.
Le compagnon, un témoin "activement recherché"
Le seul témoin de l'accident n'était pas présent sur les lieux. Il s'agirait de son ami, défavorablement connu.
L'enquête confiée à la section de recherches de Nouméa a confirmé que la victime aurait été en réalité rouée de coups portés avec une extrême violence.
Depuis cette date, le témoin est activement recherché.