Voilà quarante ans que ce lycée catholique de Nouvelle-Calédonie est installé à Houaïlou, où il célébrait son anniversaire durant deux jours. D'abord dédié exclusivement aux filles, il s'est plus tard ouvert aux garçons.
•
[MISE A JOUR AVEC REPORTAGE]
L'établissement catholique se dresse à côté de la mission de Nindhia. En 1979, ce qui était alors un cours technique féminin a été transféré à Houaïlou, où il a poursuivi son œuvre éducative jusqu'à nos jours en tant que lycée professionnel Johanna-Vakié.
Le reportage de Marguerite Poigoune :
Le reportage de Gilbert Assawa et David Sigal
L'établissement catholique se dresse à côté de la mission de Nindhia. En 1979, ce qui était alors un cours technique féminin a été transféré à Houaïlou, où il a poursuivi son œuvre éducative jusqu'à nos jours en tant que lycée professionnel Johanna-Vakié.
Sœur Johanna Vakié
Il porte le nom de la religieuse à l'origine de l'établissement, en 1972, à la mission d'Azareu sur la commune de Bourail. L'école a été déplacée l'année suivante à Tiaoué (Koné), à la suite d'une mésentente foncière. Puis six ans plus tard à Houaïlou.On a pu voir l'évolution de nos bâtiments, de nos filières et des publics qu'on a accueillis.
- Valelia Tuufui, directrice du lycée
Cours ménagers
Ces jeudi et vendredi, le lycée Vakié célébrait donc quatre décennies à son emplacement actuel. «On a pu voir l'évolution de nos bâtiments, de nos filières et des publics qu'on a accueillis», résume la directrice, Valelia Tuufui, en rappelant comment les cours de couture, de ménage ou de cuisine dédiés aux jeunes filles sont devenus un enseignement plus global, ouvert aux garçons à partir de l’an 2000.Anniversaire de Johanna-Vakié, la directrice
Sur la natte
Marie-Jo Selefen, fait partie des premiers enseignants. Professeur en entretien de linge depuis l’ouverture, elle est restée dix ans dans l’établissement. «Il n’y avait que deux bâtiments, deux salles de classe, et à peu près une vingtaine d’élèves, que des filles», décrit-elle. «Quand on a commencé, les élèves étaient assises par terre sur une natte. Il y n’avait pas du tout de bureau.»Il n’y avait que deux bâtiments, deux salles de classe, et à peu près une vingtaine d’élèves, que des filles.
- Marie-Jo Selefen, ancienne enseignante
Leçons pratiques
Claire Karé, originaire de Houaïlou, a été scolarisée à Nindhia deux ans à partir de 1984. Une époque où il n’y avait que le CAP «employé d’entretien et collectivité. «On fait un peu de tout : maths, anglais, français, et puis le côté pratique : la couture, les soins des bébés, la cuisine, se rappelle-t-elle. A l’époque, c’était un peu sévère ! »A l’époque, c’était un peu sévère !
- Claire Karé, ancienne élève
Promotion des filières
Le lycée scolarise 135 élèves. Il profite de cet anniversaire pour faire la promotion de ses filières qui vont du CAP à la terminale bac pro : accompagnement éducatif de la petite enfance, restauration, agents de sécurité, gestion des pollutions, protection de l’environnement ou soins et services à la personne. Il met aussi en avant la culture.Le reportage de Marguerite Poigoune :
40 ans du lycée Vakié à Houaïlou, reportage