VIDÉO. Mois du patrimoine : à la découverte de l'histoire de l'enseignement à Houaïlou

Visite de la cité scolaire de Do Néva, à Houaïlou ©Géraldine Louis et Ismaël Waka-Ceou / NC la 1ère
Ce mardi soir, Houaïlou accueille la cérémonie d'ouverture interprovinciale du Mois du patrimoine. Avec une causerie sur la formation religieuse, l'enseignement et éducation à Do Neva, entre 1902 et 1945. Elle sera animée par l'historienne Christiane Terrier, qui appelle les habitants à venir avec photos et souvenirs.

Pendant trois jours, de ce mardi 29 au jeudi 31 août, la vieille école de Do Néva, à Houaïlou accueillera des animations sur l'histoire de l'enseignement. Des ateliers et des visites guidées sont prévus pour les scolaires. Et ouvertes à tous. Deux expositions sont également visibles. L'une avec des photos tirées du livre de Christiane Terrier sur l'histoire de l'école en Nouvelle-Calédonie. L'autre sur l'école pastorale de Béthanie.

Des évènements gratuits et ouverts à tous

Trois autres rendez-vous publics sont également au programme. Ce mardi, à 17h30, Christiane Terrier animera une causerie sur la formation religieuse, l'enseignement et éducation à Do Neva, entre 1902 et 1945. L'historienne appelle les habitants à venir avec photos et souvenirs. L'évènement marquera l'ouverture interprovinciale du Mois du patrimoine.

Toujours dans le cadre de ce Mois du patrimoine, une soirée contes est organisée avec Tägadé ce mercredi 30 août, à 18 heures. Jeudi 31 août, à 10 heures, Billy Wapotro évoquera quant à lui l'histoire de l'école pastorale de Béthanie

Les nombreuses histoires de Do Néva

Le tout sur le site de la cité scolaire Do Néva. Là où le pasteur Maurice-Leenhardt a commencé à enseigner aux Kanak d'obédience protestante, au début du XXe siècle. Marie-Laure Euriboa, animatrice culturelle à l'Association pour la réhabilitation du patrimoine de Do Néva, raconte l'histoire de la construction de la vieille école, par les indigènes, entre 1918 et 1924. Un symbole pour de nombreuses générations. 

"Do Néva représente toute une identité et toute une culture. C'est quelque chose qui est très important dans le cœur de nombreux Kanak." Do Néva signifie d'ailleurs le vrai pays. 

Une école ménagère

Sur le site, il reste la vieille école, qui était réservée aux garçons, le dortoir et la maison du pasteur. Mais la cité scolaire possède également une partie réservée aux filles. "On l'appelle aujourd'hui le vieux temple mais, à l'origine, c'était l'école Jeanne-Leenhardt, une école ménagère." Beaucoup de femmes y ont appris à lire, à écrire, à compter, à coudre, à broder, décrit Marie-Laure Euriboa. 

Do Néva recèle de nombreuses histoires. Ces trois jours sont l'occasion de les découvrir.