A Koné, les jeunes cavaliers de l'Acno profitent des vacances pour se perfectionner

Au centre équestre de l'Association des cavaliers du nord-ouest, à Koné, les jeunes cavaliers ont repris l'entraînement, après trois semaines de fermeture du club.
Les jeunes cavaliers de l'Association des cavaliers du nord-ouest profitent de leurs vacances scolaires pour se perfectionner. A Koné, ils préparent déjà la saison des concours.

Après les premiers jours de reprise l’heure est aux exercices d’approfondissement, au centre équestre de l'Association des cavaliers du nord-ouest (Acno), à Koné. Une heure et demie quotidienne de cours est au programme pour une dizaine de cavaliers, qui vient de reprendre la pratique, après les trois semaines de fermeture du club.

Des passionnés en recherche de performance

"Cela se passe assez bien et en plus j'aime assez bien le cheval, alors quand on reprend c'est toujours super", apprécie Séléna Cazaubon, 10 ans. "Les premiers jours, je transpirait davantage. Avec la reprise, j'avais des crampes partout", enchaîne Marius Vernoux, 9 ans.

Ces licenciés ont entre 8 et 14 ans. Ils montent dans ce club, depuis 2 ans. "Je suis ici, à l'Acno, pour être au contact des cheveux. Je les aime bien", poursuit Marius. "Leur caractère est rigolo et puis ils sont tout doux. C'est un gros doudou géant", sourit Margot Cassan-Sansonetti, 11 ans, en tapotant affectueusement sa monture.

Passionnés de chevaux, ces adolescents cherchent aussi la performance dans ce stage de pratique équestre. "S'il y a besoin de reprendre les distances, on fait un petit cercle dans le cercle. D'ailleurs, comment appelle-t-on ce petit cercle", les interroge Hugo Dallaga, moniteur. "Une volte", répondent en cœur les enfants.

Hugo Dallaga, moniteur d'équitation, révise le vocabulaire et multiplient les exercices aves ses élèves.

Premier examen en fin de semaine

Révision du vocabulaire, des positions, les exercices s’enchainent. "Vous rechaussez l'étrier, sans vous asseoir", demande Hugo à ses élèves. L'Objectif : faire progresser les jeunes à cheval et préparer leurs examens fédéraux. "Sur le groupe, j'en ai deux qui sont un petit peu moins avancés que les autres. Ils évoluent avec des cavaliers un petit peu plus aguerris et après j'adapte leurs exercices. Je ne les oblige pas à faire comme les autres", explique le moniteur. "L'avantage, c'est que, dès fois, cela les tire un petit peu vers le haut."

Des cavaliers qui espèrent, cette année, de ne pas être privé de la saison de concours. En 2021, les examens ont été fortement perturbés, à cause de la crise sanitaire. "Les chevaux galopent et j'aime bien sauter avec. Plus tard, j'aimerai faire des compétitions", commente Noah Wabealo, 9ans, ambitieux. "J'ai le galop 3 et j'aimerai participer à plein de concours", espère également Séléna.

L'ensemble de ces élèves présenteront, en fin de semaine leur premier examen théorique et pratique afin d’obtenir leur galop supérieur.

Retrouvez, ci-dessous, le reportage de Camille Mosnier et Brice Bachon :

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