Apres un mois de sensibilisation aux gestes de prévention pour détecter le cancer du sein, ce mercredi soir à Koné, une marche de clôture était organisée. Une première qui a remporté un large succès : 190 personnes étaient au rendez-vous.
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Une vague rose au départ de la province Nord. Cette marche clôturait le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Le 1er octobre dernier, c’était à Koné au centre hospitalier Nord que l’opération Octobre rose avait débuté.
« On n’en fait pas beaucoup des actions comme ça dans l’année, et en plus, avec le Covid qui a cassé un peu le calendrier de tout le monde, on s’est dit, allez, on va venir soutenir » explique Hérold Saint-Prix, habitant de Poya.
« On est venu soutenir la lutte contre le cancer parce que c’est quelque chose de très important et qui peut toucher n’importe qui » renchérit Larissa Martin de Koné.
« Si ma petite expérience, à mon petit niveau, peut à un moment donné aider quelqu’un qui rentre dans cette situation, et qui a besoin d’un soutien, voilà, j’ai envie que ça devienne quelque chose de positif ».
« Depuis le 1er octobre, on a mis en place des petits noeuds roses pour marquer ce mois d’octobre, on en a déjà placé plus de 9 000. Donc c’est déjà plus que ce qu’on espérait. Ça veut dire que plus de gens se sont intéressés pas à l’action, mais à l’information que ça peut générer » explique Jean-Maurice Sotorio, président de la ligue contre le cancer.
Ce mercredi soir, à l’appel de l’amicale du personnel de la mairie de Koné, 190 personnes ont fait le déplacement. Au total 190 000 francs CFP récoltés.
« Voilà le message que l’amicale voulait porter à travers cette marche, et du coup, c’est que tous les fonds des inscriptions à cette marche seront reversés à la ligue contre le cancer pour aider ces familles qui en ont besoin » confie Melissa Samoestanom, membre de l’amicale.
Le reportage de Camille Mosnier et Brice Bachon
« On n’en fait pas beaucoup des actions comme ça dans l’année, et en plus, avec le Covid qui a cassé un peu le calendrier de tout le monde, on s’est dit, allez, on va venir soutenir » explique Hérold Saint-Prix, habitant de Poya.
« On est venu soutenir la lutte contre le cancer parce que c’est quelque chose de très important et qui peut toucher n’importe qui » renchérit Larissa Martin de Koné.
De malade à bénévole
Parmi cette foule, Sandra Kabar. Il y a deux ans, son médecin lui a diagnostiqué un cancer du sein. Aujourd’hui, elle est dans la dernière phase de son traitement. Devenu bénévole à la ligue contre le cancer elle souhaite aider à travers son histoire.« Si ma petite expérience, à mon petit niveau, peut à un moment donné aider quelqu’un qui rentre dans cette situation, et qui a besoin d’un soutien, voilà, j’ai envie que ça devienne quelque chose de positif ».
Créer une antenne de proximité à Koné
Depuis 1984 la ligue contre le cancer vient en aide aux malades et à leurs familles. Il existe trois centres d’accueil en province Sud, cette marche est pour la ligue une étape de plus pour espérer créer à Koné une antenne de proximité et continuer de sensibiliser.« Depuis le 1er octobre, on a mis en place des petits noeuds roses pour marquer ce mois d’octobre, on en a déjà placé plus de 9 000. Donc c’est déjà plus que ce qu’on espérait. Ça veut dire que plus de gens se sont intéressés pas à l’action, mais à l’information que ça peut générer » explique Jean-Maurice Sotorio, président de la ligue contre le cancer.
Ce mercredi soir, à l’appel de l’amicale du personnel de la mairie de Koné, 190 personnes ont fait le déplacement. Au total 190 000 francs CFP récoltés.
« Voilà le message que l’amicale voulait porter à travers cette marche, et du coup, c’est que tous les fonds des inscriptions à cette marche seront reversés à la ligue contre le cancer pour aider ces familles qui en ont besoin » confie Melissa Samoestanom, membre de l’amicale.
Le premier cancer en Calédonie
Au pays, 145 femmes sont touchées par le cancer du sein, c’est le premier cancer en Nouvelle-Calédonie. Il est en augmentation de 26% depuis cinq ans. Au soleil couchant, ces marcheurs ont véhiculé le message du dépistage et de l’autopalpation.Le reportage de Camille Mosnier et Brice Bachon